Des milliers de foyers de la vieille ville et d'autres implantés à Boulekroud, à Béni Malek, à Sebaâ Biar, aux Allées, à Merj Eddib, vivent désormais de grandes pénuries. D'ailleurs, des scènes d'un autre âge ont fait leur apparition au centre-ville où les citernes tractées et les jerricanes commencent à gagner du terrain.
Plus grave encore, les ménagères skikdies sont déroutées, car l'eau peut être coupée et peut aussi réapparaitre comme par enchantement. On ne prend même pas la peine d'informer les citoyens quant à d'éventuelles coupures, alors que Skikda dispose d'une radio locale capable de diffuser tous les messages d'utilité publique. Cette situation intolérable commence d'ailleurs à irriter la population locale qui ne veut plus se nourrir de promesses et de projections alors que l'essentiel, c'est-à-dire l'eau, manque terriblement au moment où cette ressource est assez abondante.Pour une fois, le citoyen ne veut plus se perdre dans le langage technique dont usent souvent les responsables pour tenter d'expliquer les raisons techniques de cette pénurie. On aura beau argumenter en parlant de réseau, de barrages, de pression, de fuite, de courant électrique, le constat est là, et le citoyen, sans être obligé de se reconvertir en technicien en hydraulique, est en droit de demander de l'eau et non des explications.
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Posté Le : 13/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. O.
Source : www.elwatan.com