Algérie

De l'eau H24 !



De l'eau H24 !
Essor - «Les Oranais avaient droit à une petite quantité d'eau et uniquement au niveau du grand Oran. Tout le reste n'en avait pas. Mais aujourd'hui les Oranais ont de l'eau H24.»Au lendemain de l'indépendance, la population était totalement rationnée. C'était le robinet du village, c'est-à-dire un robinet collectif où viennent s'alimenter les populations. Aujourd'hui, 73 % de la population algérienne sont alimentés quotidiennement en eau potable ce qui n'était pas le cas au début des années quatre-vingt-dix.
A cette époque-là, à peine 40 % de la population recevaient de l'eau au quotidien et 17 % recevaient ce liquide précieux un jour sur deux ou un jour sur trois. «Les améliorations sont constantes. Je le pense et je le dis : nous sommes classés parmi les pays qui arrivent à mieux assurer l'alimentation en eau potable des populations. Nous avons pu sécuriser l'alimentation en eau potable grâce au dessalement de l'eau de mer, aux grands barrages et aux forages et ce, bien que notre pays soit considéré comme un pays à stress hydrique», estime le premier responsable de l'eau en Algérie.
Aussi, l'eau constituait une préoccupation première des autorités algériennes puisqu'on se souvient que les populations étaient rationnées et alimentées une à deux fois par semaine et pendant quelques heures seulement par jour.
Interrogé sur cette question, l'ancien ministre des Ressources en eau avait indiqué que «malheureusement, nous ne pouvons pas être partout». Mais pour prouver que les choses ont changé depuis quelques années, Abdelmalek Sellal donne l'exemple de la ville d'Oran qui était totalement rationnée avant et après l'indépendance parce que l'eau, dans cette ville, venait d'un des premiers barrages, en l'occurrence le barrage de Beni Bahdal. «Les Oranais avaient droit à une petite quantité d'eau et uniquement au niveau du grand Oran. Tout le reste n'avait pas d'eau. Mais aujourd'hui les Oranais ont de l'eau H24», s'était-il réjoui.
A une question sur l'importance du dessalement de l'eau de mer pour les villes côtières, notamment dans l'ouest du pays, qui connaissent un stress hydrique, M. Sellal avait affirmé que cette option est fondamentale aujourd'hui. «Comble du bonheur, actuellement nous avons de l'eau en abondance à Oran. Dans le passé, pour alimenter Oran, on amenait de l'eau du barrage du Guergar, dans la région de Mascara et de Relizane.
Maintenant, nous venons de lancer un projet pour faire l'inverse. Nous allons envoyer de l'eau à partir du MAO, des barrages de Mostaganem, de Kerrada et de Chlef, de la station de dessalement de Betioua d'une capacité d'environ 500 000 m3/jour alors que les besoins d'Oran sont estimés, au grand maximum, à 300 000 m3/jour», avait-il expliqué. «Ainsi, nous avons inversé la tendance et nous sommes en train de fournir de l'eau dessalée même à la région de Mascara ce qui n'était pas le cas auparavant», avait-il conclu.


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