Algérie

«De l'eau en abondance» ABDELMALEK SELLAL À PARTIR D'ORAN



«De l'eau en abondance»                                    ABDELMALEK SELLAL À PARTIR D'ORAN

L'eau est ce liquide vital qui constitue le véritable casse-tête chinois pour les responsables de plusieurs pays.
En plus des 17 milliards de m3 d'eaux pluviales, le ministre a annoncé «la mobilisation en 2015 de 9 milliards de m3, et ce dans les 60 barrages».
Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a un tableau des réalisations et des projets à l'actif de son département lors de la «Journée technique», tenue jeudi à Oran. La rencontre a notamment été axée autour de la gestion déléguée de l'eau. Il s'adressera au président du Conseil mondial de l'eau, lequel suggérera explicitement, le tracé de la feuille de route de la rencontre qui se tiendra l'année prochaine à Marseille, indiquant que «beaucoup d'attentes s'expriment autour de ces questions et je crois que le 6e Forum mondial de l'eau constituera une étape cruciale dans la mobilisation impérative face au défi de l'eau pour toute l'humanité».
L'eau est ce liquide vital qui constitue le véritable casse-tête chinois pour les responsables de plusieurs pays.
L'Algérie prend ses précautions en se mobilisant bien avant. En plus des 17 milliards de m3 d'eaux pluviales, le ministre a annoncé «la mobilisation en 2015 de 9 milliards de m3, et ce dans les 60 barrages». Ce n'est pas tout, puisque d'autres projets, notamment ceux touchant les villes des Hauts-Plateaux, ont été annoncés jeudi par le ministre des Ressources en eau. «Nous étudions actuellement la possibilité du transfert de 600 millions de m3/an à partir de Messad-El Goléa vers Boussaâda jusqu'au sud de la wilaya de M'sila», a-t-il déclaré ajoutant que c'est en prévision de «la création des villes économiques dans ces régions des Hauts-Plateaux qui constitueront dans un avenir proche le futur de l'Algérie». En attendant la concrétisation de tous ces projets, le premier responsable du secteur de l'eau est revenu sur l'échec de son département dans la gestion des eaux dans la wilaya de Annaba. «Notre échec à Annaba est difficile à avaler face à notre partenaire allemand», a-t-il déploré tout en annonçant par là même qu'«une procédure de résiliation de contrat est engagée». Les investissements publics ont nécessité la mobilisation d'une importante enveloppe financière estimée à 25 milliards de dollars.
Les ressources non conventionnelles, comme le dessalement de l'eau de mer et l'épuration des eaux usées, ont également été évoquées. Le ministre a indiqué qu' «un large programme est, à cet effet, élaboré tout en annonçant la réception, vers la fin de l'année en cours, de la station de dessalement de Tlemcen tandis que 5 autres et la méga usine d'Oran seront réceptionnées en 2012».
Sur sa lancée, il dira que 600 millions de m3 d'eaux usées, qui sont annuellement traitées, ont été réutilisées dans l'agriculture.
Les travaux de réalisation de quarante-trois autres stations d'épuration des eaux usées seront lancés dans les trois prochaines années. La plus grande station est celle de la Macta, entrée Est de la wilaya d'Oran. Celle-ci, qui produira quelque 500.000 m3/j, a pour budget une enveloppe de 468 millions de dollars, ce qui semble motiver le plus la satisfaction du ministère est la gestion déléguée de l'eau par les partenaires étrangers. «Les résultats obtenus sont concluants dans la gestion, la formation, la qualification et l'encadrement algérien», a-t-il déclaré. Et d'ajouter: «Nous n'avons pas de complexe pour profiter du savoir-faire de ces partenaires à l'effet d'apprendre et de développer l'outil national de production et augmenter de ce fait nos capacités managériales». En clair, la formation semble constituer l'axe principal dans la politique adoptée par le secteur guidé par Abdelmalek Sellal qui a inauguré, jeudi dernier, l'école des Ressources en eau d'Oran. Pour sa part, le représentant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a estimé que «l'implication étatique comptabilisée a coûté 100 milliards de dinars pour l'exécution de 115.000 opérations et 70 autres milliards de dinars destinés à l'aménagement des réseaux de raccordement qui ont enregistré un taux de réalisation de 86% en 2010 et 95% en 2011 contre seulement 50% en 1999».




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