Algérie

De l'art des quatre coins de l'Algérie



De l'art des quatre coins de l'Algérie
Le centre culturel Aïssa-Messaoudi (l'auditorium de la Radio) a abrité, en plus d'un grand spectacle assuré par une pléiade d'artistes, une conférence-débat portant sur la dimension historique et culturelle de Yennayer animée par l'universitaire Halouane Hacen. La veille de Yennayer (samedi), les mêmes organisateurs ont assuré à la salle Ibn Khaldoun à Alger-Centre, une autre soirée artistique animée par des troupes folkloriques et des chanteurs venus des quatre coins du pays. Cette multiplication d'activités culturelles permet au public présent de faire connaissance avec la Chaîne II. C'est aussi une occasion pour la Radio de s'approcher davantage de ses auditeurs, ô combien nombreux ! Le bal a été ouvert par Bnet El Maghra Ahellil, une troupe venue de Timimoune. Elle a chanté trois chansons, classées par l'Unesco chef-d'?uvre du patrimoine culturel oral et immatériel de l'humanité en provenance de la région du Gourara. La mise en avant de la culture targuie consiste aussi, dans le cadre de cette exposition, à faire découvrir au public algérois le style musical particulier de la région de Tamanrasset à travers le chanteur Salem Agari. Ouargla a été également présente avec les artistes du groupe « Zingdah » (Arc-en-ciel). Le groupe, qui existait déjà depuis les années 1970, a réussi à faire vibrer la salle à moitié pleine. Amar Azghal de la région du Chenoua a gardé, à son tour, la même cadence d'ambiance. Il a interprété deux de ses chansons et une troisième du groupe Ichnwieyen. La soirée était l'occasion toute retrouvée pour cet artiste de l'antique Césarée (Cherchell). Le public connaisseur ne s'y est pas trompé en l'applaudissant à tout rompre. Toujours aussi ingénieux, le chanteur chaoui Mayles ne se départira pas de son feeling en égrenant sa chanson dans laquelle il rend gloire aux figures emblématiques de l'histoire de l'Afrique du Nord.Hassen a chanté en « « ch?urLe chanteur le plus attendu de la soirée a été, sans aucun doute, Hassen Ahrès, qui signe peut-être son retour. Ce chanteur kabyle n'a nullement perdu de sa verve. Comme à l'accoutumée, il a commencé son récital avec deux chansons du chantre Matoub Lounès, assassiné en 1998 à Tizi Ouzou. Il a interprété superbement « Idurar id lâamriw » et « Tahachat n wabrid ». Par la suite, il a bercé le public avec des mélodies douces et paisibles. A l'aide d'une voix d'or, Ahres suggère, par le chant, son attachement à l'amour. Il sait parler d'amour, surtout de ses maux. En compagnie de 4 musiciens, le chanteur a, en effet, enthousiasmé et fait vibrer son auditoire par son talent, son professionnalisme, son charisme et ses pointes d'humour, à l'adresse d'une assistance charmée et ravie d'être amicalement chahutée. Les textes de « Tavrat n-wul », « Aysiyi akmaysegh », « Tiziri » et d'autres ont été savamment interprétés en ch?ur avec le public.




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