Le président en exercice de l'Union africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall était attendu, hier, à N'Djamena, au Tchad, à cinq jours de l'ouverture du dialogue national inclusif qui devraient permettre un retour à l'ordre constitutionnel dans le pays, ont rapporté des médias locaux.À cinq jours de l'ouverture du dialogue national inclusif, qui devrait permettre un retour à l'ordre constitutionnel, le président en exercice de l'Union africaine, le président sénégalais Macky Sall, et de hauts responsables de l'organisation régionale seront à N'Djamena en mission diplomatique, selon des médias. Pour le commissaire à paix et la sécurité de l'Union africaine, l'ambassadeur Bankole Adeoye, arrivé au Tchad à N'Djamena dimanche 14 août, «la venue de la délégation sera l'occasion d'une mission d'évaluation de la situation».
Il rencontrera, à cet effet, tous les acteurs politiques, opposition et majorité, ainsi que les représentants de la société civile.
Au lendemain de la mort du président tchadien, Idriss Déby, en avril 2021, l'organisation continentale avait décidé d'accompagner les autorités militaires au Tchad, à condition qu'un «dialogue inconditionnel soit ouvert entre le gouvernement de transition et toutes les parties prenantes tchadiennes concernées».
L'Union africaine avait aussi demandé aux autorités en place de respecter les 18 mois de transition, et elle avait également fait savoir que les dirigeants de cette transition ne devraient pas être candidats aux prochaines élections.
Le président en exercice de l'Union africaine, Macky Sall, était ainsi annoncé dans la soirée d'hier à N'Djamena. Selon des médias, le chef d'Etat sénégalais devrait aborder avec les autorités tchadiennes les exigences de l'Union africaine avant l'arrivée de Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l'organisation intergouvernementale. Celui-ci aura la charge de représenter l'Union africaine à l'ouverture du dialogue national inclusif, samedi 20 août.
Après la signature à Doha, au Qatar, le 8 août dernier, d'un accord entre les principaux groupes rebelles,
41 exactement, et le président de transition Mahamat Idriss Déby, les dirigeants de ces mouvements sont arrivés samedi dans la capitale tchadienne pour participer au dialogue national prévu le
20 août prochain et destiné à sceller une réconciliation indispensable au rétablissement de la sécurité et de la stabilité du pays, dans un contexte régional sahélien miné par la présence de nombreuses factions terroristes, notamment autour du lac Tchad où sévissent, depuis de nombreuses années, Boko Haram et la formation dissidente de l'Iswap proche de l'Etat islamique.
L'Algérie qui suit attentivement les développements dans l'ensemble de la région sahélienne, compte tenu de leur impact sur sa propre sécurité, a salué dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, la signature de l'accord de Doha qui constitue un jalon essentiel dans le processus de sortie de crise du Tchad qui est un acteur important de la lutte contre la menace terroriste dans la région.
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Posté Le : 16/08/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chaabane BENSACI
Source : www.lexpressiondz.com