Algérie

De grandes potentialités



Le périmètre agricole de Béni-Slimane qui a été inscrit dans l'ordre des priorités de la stratégie de développement du secteur de l'agriculture, est destiné à devenir une autre réplique de la Mitidja, eu égard aux potentialités naturelles de la zone et aux apports pluviométriques jugés favorables.Mais l'entrée en exploitation des terres du périmètre devant commencer avec la mise en eau du barrage de l'oued Mellah, d'une capacité de 28 millions de m3, s'est vite heurtée à des contraintes d'ordre organisationnel sachant que le périmètre a une superficie de 2 000 ha dont 500 situés dans la commune voisine, Souagui. Condition essentielle de l'exploitation du périmètre, la mise en eau du barrage a eu lieu le 25 février dernier, à l'occasion de la tenue de la rencontre régionale sur la mise en ?uvre du programme intersectoriel d'extension des superficies irriguées organisée à Médéa et présidée conjointement par les ministres des Ressources en eau et de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. C'est dans le but de donner une dynamique à l'exploitation du périmètre qu'une mission comprenant les différents instituts spécialisés et les organismes sous tutelle des 2 ministères, a été dépêchée le 11 mars dernier à Béni-Slimane à l'effet d'établir une feuille de route devant permettre d'aboutir à la création d'un comité de pilotage et d'encadrement et à la mise en ?uvre des systèmes techniques économiseurs d'eau, etc. La création d'une association de gestion du projet, dont la composition dépend exclusivement de la volonté des bénéficiaires à s'organiser dans la perspective de définir les types de cultures à promouvoir et les itinéraires techniques à mettre en place, est demeurée le souci premier de l'administration de tutelle pour trouver le cadre efficace de dialogue entre les différentes parties intéressées. Car, il s'agira en priorité de veiller à l'application des orientations nationales visant à créer un pôle céréalier, d'une part, et à favoriser le développement des cultures fourragères, d'autre part, sachant que la zone est considérée comme un important bassin de production laitière. En outre, l'utilisation des eaux du barrage sont aussi l'autre problème à régler afin de répondre à l'objectif de création du pôle céréalier, mais l'avis de l'Office national d'irrigation et de drainage (Onid), de n'affecter que 8 millions de m3 sur 28 millions de m3 à l'irrigation céréalière et le reste pour l'irrigation des cultures maraîchères et à l'arboriculture risque de compliquer les choses. Et pour cause, la répartition du volume d'eau est insuffisante si l'on doit tenir compte des proportions suggérées dans la note d'orientation de la tutelle selon laquelle 80% de la superficie du périmètre doivent être consacrés à la céréaliculture et seulement 20% des superficies aux autres cultures.
M. EL BEY


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