Algérie

De grandes avancées...mais



C'est un fait indéniable : les relations entre l'Algérie et la France traversent une des meilleurs périodes de leur tumultueuse histoire. Jamais en effet les relations entre Alger et Paris n'ont été au beau fixe comme elles le sont actuellement.C'est un fait indéniable : les relations entre l'Algérie et la France traversent une des meilleurs périodes de leur tumultueuse histoire. Jamais en effet les relations entre Alger et Paris n'ont été au beau fixe comme elles le sont actuellement.
C'est presque inédit tant les deux pays n'ont eu de cesse de connaître durant de très longues décades beaucoup de tensions n'atteignant jamais, toutefois, la rupture. La visite du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française Jean-Yves Le Drian, jeudi dernier, en Algérie, atteste, s'il en était encore besoin du réchauffement des relations bilatérales entre les deux pays. Preuve en est, cette visite est la troisième du genre qu'effectue le chef de la diplomatie française en Algérie en dix mois seulement. Jean-Yves
Le Drian s'est en effet déplacé à Alger au mois de janvier passé avant de revenir au mois de mars à l'occasion de la réunion de la 6e session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (Comefa). La visite de jeudi dernier, qui devait durer deux jours mais qui a été finalement écourtée, constitue donc le troisième séjour de ce haut responsable politique français en Algérie en moins d'une année. Mais au delà de ces visites, ô combien significatives de l'état des lieux des relations bilatérales ! Ce sont surtout les propos que prononcent les responsables des deux pays qui attestent, incontestablement, de ce réchauffement. A chaque fois le chef de la diplomatie française n'a pas manqué de faire cas de l'excellence des relations entre Paris et Alger; qui semblent bel et bien avoir décidé d'accorder leurs violons sur de nombreux dossiers chauds et sensibles, comme c'est le cas s'agissant des crises régionales, les questions libyenne et malienne notamment, où les deux pays ont intensifié leurs consultations .
Les Présidents français et algérien ont, par ailleurs, multiplié les contacts téléphoniques et l'échanges de messages. Abdelmadjid Tebboune a, à maintes reprises, loué la volonté du Président français, Emmanuel Macron, d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations entre les deux pays en mettant notamment en exergue sa sincérité à aller franchement de l'avant pour dépoussiérer tous les dossiers en suspens et qui n'ont eu de cesse d'envenimer leurs rapports. Le Drian a d'ailleurs rappelé ce jeudi, au sortir de l'audience que lui a accordé Abdelmadjid Tebboune, cette dynamique engagé par Macron dès 2017. "Une démarche de lucidité sur l'Histoire de la colonisation et de la Guerre d'Algérie", a-t-il indiqué précisant que Macron a montré "par des actes forts, comme la remise récente à l'Algérie des restes mortuaires des combattants algériens conservés au Musée de l'Homme" sa volonté d'apurer ce lourd dossier du contentieux historique. Car disons-le de suite, les relations entre les deux pays ne connaîtront jamais un climat totalement apaisé si le lourd passif de l'histoire n'est pas réglé.
Cela quand bien même les relations économiques et commerciales sont très solides comme le prouvent les chiffres des échanges bilatérales. "Pour la France, l'Algérie est un partenaire de premier plan en raison des liens humains multiples qui nous unissent pardelà la Méditerranée", a déclaré Le Drian, ajoutant que "notre relation est riche et multiple, notamment en matière d'échanges humains, éducatifs, scientifiques, la coopération économique et les enjeux sécuritaires ainsi que les questions régionales". Mais pour Alger la France se doit de faireplus d'efforts sur la question de l'histoire . Ce n'est pas pour rien si le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Tayeb Zitouni, a réaffirmé, encore une fois, l'attachement de l'Algérie à ses droits pour le règlement du dossier lié à la Mémoire nationale.
C'est presque inédit tant les deux pays n'ont eu de cesse de connaître durant de très longues décades beaucoup de tensions n'atteignant jamais, toutefois, la rupture. La visite du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française Jean-Yves Le Drian, jeudi dernier, en Algérie, atteste, s'il en était encore besoin du réchauffement des relations bilatérales entre les deux pays. Preuve en est, cette visite est la troisième du genre qu'effectue le chef de la diplomatie française en Algérie en dix mois seulement. Jean-Yves
Le Drian s'est en effet déplacé à Alger au mois de janvier passé avant de revenir au mois de mars à l'occasion de la réunion de la 6e session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (Comefa). La visite de jeudi dernier, qui devait durer deux jours mais qui a été finalement écourtée, constitue donc le troisième séjour de ce haut responsable politique français en Algérie en moins d'une année. Mais au delà de ces visites, ô combien significatives de l'état des lieux des relations bilatérales ! Ce sont surtout les propos que prononcent les responsables des deux pays qui attestent, incontestablement, de ce réchauffement. A chaque fois le chef de la diplomatie française n'a pas manqué de faire cas de l'excellence des relations entre Paris et Alger; qui semblent bel et bien avoir décidé d'accorder leurs violons sur de nombreux dossiers chauds et sensibles, comme c'est le cas s'agissant des crises régionales, les questions libyenne et malienne notamment, où les deux pays ont intensifié leurs consultations .
Les Présidents français et algérien ont, par ailleurs, multiplié les contacts téléphoniques et l'échanges de messages. Abdelmadjid Tebboune a, à maintes reprises, loué la volonté du Président français, Emmanuel Macron, d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations entre les deux pays en mettant notamment en exergue sa sincérité à aller franchement de l'avant pour dépoussiérer tous les dossiers en suspens et qui n'ont eu de cesse d'envenimer leurs rapports. Le Drian a d'ailleurs rappelé ce jeudi, au sortir de l'audience que lui a accordé Abdelmadjid Tebboune, cette dynamique engagé par Macron dès 2017. "Une démarche de lucidité sur l'Histoire de la colonisation et de la Guerre d'Algérie", a-t-il indiqué précisant que Macron a montré "par des actes forts, comme la remise récente à l'Algérie des restes mortuaires des combattants algériens conservés au Musée de l'Homme" sa volonté d'apurer ce lourd dossier du contentieux historique. Car disons-le de suite, les relations entre les deux pays ne connaîtront jamais un climat totalement apaisé si le lourd passif de l'histoire n'est pas réglé.
Cela quand bien même les relations économiques et commerciales sont très solides comme le prouvent les chiffres des échanges bilatérales. "Pour la France, l'Algérie est un partenaire de premier plan en raison des liens humains multiples qui nous unissent pardelà la Méditerranée", a déclaré Le Drian, ajoutant que "notre relation est riche et multiple, notamment en matière d'échanges humains, éducatifs, scientifiques, la coopération économique et les enjeux sécuritaires ainsi que les questions régionales". Mais pour Alger la France se doit de faireplus d'efforts sur la question de l'histoire . Ce n'est pas pour rien si le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Tayeb Zitouni, a réaffirmé, encore une fois, l'attachement de l'Algérie à ses droits pour le règlement du dossier lié à la Mémoire nationale.


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