Algérie

Dauphin grâce à ses trentenaires !



Deux buts, un contre l'USMA signé Banouh, et un second à Chelghoum Laïd ?uvre de Nadji, ont permis aux Husseindéens de se positionner juste derrière le surprenant leader de l'US Biskra, auteur de deux succès en autant de matchs.Mal parti dans sa préparation, le Nasr n'a pas cependant surpris par ses bons débuts en Championnat. Un exploit qui intrigue les «experts» nombreux à s'interroger sur les raisons de ce départ en trombe de la formation conduite par Karim Zaoui. Un entraîneur à qui peu accordaient du crédit, lui qui a failli abandonner le navire au bout des premières séances d'entraînement organisées quinze jours avant l'entame de la saison. Un miracle alors ' Oui et non. Oui, du fait que le club lâché par les Ould Zemirli n'arrive pas à subvenir convenablement aux besoins de ses employés. C'est vrai que les postulants sont nombreux, peu ont des garanties à offrir pour faire vivre un club boudé par les entreprises économiques. Et même privées.
Avec un peu de liquidités consenties par la trésorerie communale, le NAHD fait mine de fonctionner. C'est la face émergée de l'iceberg. Sur le plan technique, pratiquement pas de recrutement et encore peu de départs. La plupart de ceux qui voulaient quitter le club n'avaient pas le choix tellement ils doivent une sacrée dette, des salaires dont le dernier versé remonte à début mars. C'est dire que les trentenaires Yaya, Sebbah, El-Orfi, Nadji, Banouh et autre Guebli avaient d'autres convictions que l'argent. Face à l'USM Alger financée par Serport, les «Sang et Or» avaient surpris autant par leur grinta que par leur façon de jouer. Et contre le néo-promu de Chelghoum Laïd conduit par un ancien nahdiste, Ighil Meziane, les banlieusards ont renouvelé l'exploit en s'imposant (presque) logiquement. S'il est prématuré d'assurer que le NAHD est sur le droit chemin, tellement les problèmes de tout ordre ne sont encore pas résolus, une telle «rémission» d'un club qui a toujours survécu grâce à la volonté de ses fans et certains de ses enfants interpellent la conscience publique.
L'ex-Milaha qui a tant donné au football national ne mérite-t-il pas plus d'attention et de considération de la part des autorités et des opérateurs économiques ' Si c'est le cas, il faudrait déclarer sa faillite économique et le mettre au musée au lieu de continuer à lui faire subir les pires injustices.
M. B.


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