A quelques jours du mois de ramadhan, les prix de certains produits parmi les plus prisés durant ce mois connaissent, comme chaque année, une hausse.
Et les dattes ne sont pas du reste. Les prix affichés actuellement varient entre 250 et 500 DA le kilo, selon la qualité et la variété. «Deglet Nour» étant en tête d'affiche. Les prix pourraient atteindre les 600 DA, durant les premiers jours du mois de jeûne, estiment certains. «C'est devenu une habitude depuis quelques années, les prix s'envolent à l'approche du mois sacré», dira une ménagère. Quelques semaines, avant le début du mois sacré, les revendeurs ont fait leurs provisions. Selon des commerçants, la contrebande touche également les dattes via les frontières marocaines et libyennes. Ce qui n'est pas sans incidence sur les prix. Des grossistes expliquent que «ce mois sacré intervient en dehors de la saison des récoltes, et les commerçants qui détiennent des stocks spéculeront ainsi comme bon leur semble». La hausse du prix des dattes s'explique ainsi par le stockage de cette denrée par certains grossistes et distributeurs afin qu'ils puissent spéculer.
Des intermédiaires équipés de chambres froides, favorisent la hausse des prix durant le ramadhan, où la demande augmente considérablement. «Le comble est que le marché de la datte est contrôlé par des intrus n'ayant rien à voir avec ce secteur et qui accaparent la majorité des productions pour les stocker et, ensuite, spéculer sur les prix avec l'arrivée du mois sacré où la demande pour ce produit triple», indique un connaisseur. Selon le comité interprofessionnel de la datte, «normalement, le prix plafond de la datte 1er choix, ne doit pas dépasser les 250 DA/kg. Malheureusement, la maffia de la datte gagne beaucoup plus que les producteurs et les commerçants qui travaillent dans la légalité». Pour barrer la route aux spéculateurs, il est prévu la mise sur le marché de 20.000 à 25.000 tonnes de dattes.
Pour expliquer l'engouement des Algériens pour la datte un médecin nous dira que les dattes sont très riches en glucose (55 % des sucreries contenues dans le fruit) et fructose (45 %). Elles contiennent également des vitamines A, B2 et B12. Par conséquent, elles sont faciles à digérer et compensent rapidement l'énergie dépensée par le corps.
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Posté Le : 18/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com