Sidi Lakhdar Benkhlouf, barde poète et saint homme, a donné son nom à un village situé à une quarantaine de kilomètres de Mostaganem. Et qui depuis est le gardien du pieux esprit.
En partant en direction d’Alger, il faut délaisser la route principale et s’engager sur celle qui serpente proche de la côte. C’est une des régions viticole du pays. Ici, le cep reprend à nouveau racine pour offrir ses raisins à un nectar entretenu et cultivé par la douceur du climat tempéré et par l’imprégnation des ambiances du désert transportées par le Sirocco.
Puis dans le prolongement des terres fertiles qui longent la côte, Sidi Lakhdar apparaît. Seul le carrefour principal indique la direction à prendre pour rejoindre le mausolée dominé par un étrange palmier. Au terme de la montée, ombragée par des eucalyptus, il ne reste que quelques mètres à faire pour accéder à la dernière demeure du marabout. Mohamed, gardien du lieu, n’hésitera pas à discuter au sujet de Sidi Lakhdar qui aurait vécu cent vingt-cinq ans, approximativement entre 1530 et 1650.
Courant août un festival est organisé pour célébrer Sidi Lakhdar. Au programme se succèdent durant trois jours, Fantasia (parade équestre) et concerts de chaâbi (musique et chants populaires).
Posté Le : 13/08/2007
Posté par : hichem
Photographié par : Hichem BEKHTI