Algérie

Darih de Sid El-Hadj-ed-Din-ben-el-Hadj-bou-Hais petit fils de Sid Echikh



Darih de Sid El-Hadj-ed-Din-ben-el-Hadj-bou-Hais petit fils de Sid Echikh


Si Ben-ed-Din fils de Sid El-Hadj-ed-Din, devenu chef de la tribu et de la
zaouïa de Sidi-Cheikh, ne tarda pas à acquérir une très grande
réputation de justice et de sainteté. Ce fut lui qui fi t construire
à Chellala, Arba, El-Abiod, Sid-el-Hadj-ed-Din, toutes les
coupoles qui recouvrent les tombes de ses ancêtres. Ce fut lui
aussi qui fonda le second ksar d’El-Abiod, qui, bâti à l’est de
la koubba de Sidi Cheikh, prit le nom de ksar Chergui, tandis
que l’ancien ksar, situé à l’ouest de cette même koubba, fut,
dès lors, désigné sous le nom de ksar R’erbi(1).
Si Ben-ed-Din s’installa dans le nouveau ksar, avec tous
les descendants de Si El-Hadj-bou-Hafs, et un certain nombre
de familles collatérales, issues des autres fi ls de Sidi Cheikh.
Il y transporta également la zaouïa de son ancêtre.
En mourant, Si Ben-Eddin avait laissé la direction des
Ouled-Sidi-Cheikh à son fi ls, Si El-Arbi ; mais celui-ci ne
garda pas longtemps la plénitude des attributions seigneuriales
et religieuses de ses prédécesseurs.
____________________
(1) Il y a cinq ksour au lieu dit El-Abiod-Ouled-Sidi-Cheikh : 1° le
ksar R’erbi ; 2° le ksar Chergui (dont il vient d’être parlé) ; 3° le ksar des
Rahmana, qui ne compte plus que trois ou quatre maisons et qui avait été bâti
par Si Ben-Abd-er-Rahman, fi ls du Grand Sidi Cheikh ; 4° le ksar des Ouled-
Sidi-el-Hadj-Ahmed, fondé vers la fi n du XVIIIe siècle, par Si Maamar-ben-
Djilali et Sid El-Hadj-Cheikh-ben-Youcef ; 5° le ksar des Ouled-Sidi-bou-
Douïa, fondé au commencement de ce siècle par Si Bou-Beker-el-Mazouzi
et Si Ben-Zian-el-Mazouzi.
L’emplacement de ces ksour, et ceux des tombeaux des divers chefs
de branches des Bekerya ou Ouled-Sidi-Cheikh, aussi bien que le détail des
R’fara perçus par cette famille, démontrent péremptoirement combien, lors
du traité de 1845 avec le Maroc, nous nous sommes laissés duper par les
Indigènes. En réalité, les Ouled-Sidi-Cheikh, dits R’eraba, ne sont pas plus
Marocains que les Cheraga, et l’histoire, d’accord avec la géographie, affi
rme nos droits sur Figuig, le Gourara, le Touat et le Tidikelt.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)