Samedi prochain, l’association Assirem-Gouraya organisera
une randonnée à travers le mont Aït Braham de Darguina pour
célébrer la Journée mondiale de l’eau, laquelle est placée, cette
année, sous le thème : « l’eau et le développement durable ».
Une manière de mettre en lumière le rôle de l’eau douce dans
le programme du développement durable. Dans un passé
récent, les villagSamedi prochain, l’association Assirem-Gouraya organisera une randonnée à travers le mont Aït Braham de Darguina pour célébrer la Journée mondiale de l’eau, laquelle est placée, cette année, sous le thème : « l’eau et le développement durable ».
Une manière de mettre en lumière le rôle de l’eau douce dans le programme du développement durable. Dans un passé récent, les villages utilisaient les ressources hydriques au niveau des forêts et en montagne en réalisant des adductions vers les fontaines publiques et les jardins pour l’irrigation, mais cela se faisait de façon rationnelle ; actuellement, l’augmentation des populations a accentué cette exploitation pour la rendre « sauvage ». Ce qui a généré de nombreux problèmes à la biodiversité existante. C’est donc pour apporter sa contribution que l’association a saisi l’occasion pour faire découvrir la menace dont fait l’objet la nature et offrir, également, aux randonneurs la possibilité d’admirer la plus haute cascade (environs 200 mètres) en Afrique du nord, avec ses eaux limpides. Outre cette cascade à partir du mont d’Ait Braham, les randonneurs admireront des paysages d’une beauté féérique avec de grandes vallées à l’abri des imposantes parois rocheuses, des rivières, des fontaines et des forêts. Bien entendu, en hiver, un manteau de neige recouvre ces endroits en créant une atmosphère surréelle. Cette manifestation a pour buts de valoriser le patrimoine naturel et culturel du village d’Ait Brahem, de sensibiliser les différents organismes pour la protection et la gestion de l’eau du village et de créer un espace d’échanges et de partage entre toutes les personnes dont les idées convergent vers un développement durable des régions de la wilaya de Béjaïa. Un partage dans un moment convivial entre associations et citoyens autour d’une randonnée écologique et sportive, et ce, pour promouvoir le sport et le tourisme de montagne d’une façon durable et responsable en Algérie. La protection des forêts et de la nature en général est un devoir de toutes et de tous au sein de la société civile. Mais l’apport de la société civile est dérisoire malgré les efforts fournis par certains bénévoles dans le mouvement associatif et d’une façon sporadique. Il y a lieu de signaler un manque de méthodologie d’action au niveau des associations activant dans le domaine pour consolider, par leur travail sur le terrain, la durabilité d’une telle action auprès d’un nombreux public. L’Etat a introduit les « Clubs Verts » au sein des établissements scolaires, mais le problème qui subsiste est celui de créer un rapprochement pratique de ces milieux scolaires avec la nature, et ce, en multipliant les actions de sorties sur le terrain encadrées par des associations spécialisées. L’association Assirem Gouraya de Béjaïa innove dans le domaine en joignant une politique touristique à la pratique sportive et de loisirs, et ce, afin de toucher le grand public pour sa sensibilisation solidaire en faveur des populations autochtones ainsi que pour la préservation des milieux naturels visités et leur valorisation. L’Association a pour coutume d’organiser des Festivals Nationaux de la Montagne en divers endroits pour la sensibilisation des pouvoirs publics et des populations autour d’un tourisme responsable et durable. D’ailleurs, l’un de ses membres revient d’un séminaire organisé, la semaine dernière, en Espagne. Il dira que la 4e Semaine Forestière Méditerranéenne de Barcelone, à laquelle il avait participée, a été un grand moment d’initiation et d’échanges fructueux entre spécialistes et hommes de terrain. Quand la science s’allie au travail des hommes, l’espoir est permis de voir reculer les dangers frappant l’existence même de la forêt dans le Bassin Méditerranéen. La multiplication de telles rencontres permettra un transfert des idées et de la technologie du versant européen de la Méditerranée vers le versant africain. Ma contribution, enchaînera-t-il, aussi modeste qu’elle fut, se situa dans ma quête de faire connaître mon pays à un plus grand nombre dans le domaine du patrimoine forestier et de tous les métiers s’y rattachant, tout en accordant une grande place aux sports de la nature et à l’éducation des masses dans la protection des milieux naturels.
Posté Le : 29/09/2017
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : A. Gana
Source : depechedekabylie.com