Daoud Hocine, la passion du TaïkidoSkikda : les autres articles

Il existe à Skikda de belles initiatives qui, quotidiennement, se font loin des bruits assourdissants et des «m'as-tu vu».Une virée, presque fortuite, nous a conduit à la minuscule salle de sport de Béni Malek où nous avons eu l'agréable surprise de voir les adhérents du club Aïkido et arts assimilés de Skikda. Une atmosphère très zen emplissait les lieux. Hocine Daoud, Haroun, pour les intimes, officiait la séance d'entraînement. De prime à bord et en regardant ce maître de l'Aïkido qu'est Haroun, prodiguer ses conseils à ses jeunes disciples, on est vite imprégné de l'aura de quiétude qu'il dégage. Normal, ce jeune cadre de Sonatrach s'est initié à ce sport sous la coupe des maîtres mondiaux de l'Aïkido que sont Tamura et Yamada. Il est également partenaire du Doju français Meiwakan présent dans pas moins de huit autres pays. Aujourd'hui, ce jeune père de famille est à son deuxième dan qu'il a vaillamment décroché à l'Aikitaï de Tokyo, au Japon.
Une distinction qu'il est le seul à avoir au niveau national. «Nous tentons, à travers notre association d'intéresser et initier les jeunes à ce sport. Actuellement, ils sont une centaine d'adhérents réguliers, dont une soixantaine d'enfants auquel on dispense un enseignement authentique», a-t-il noté. cette particularité n'a d'ailleurs pas tardé à faire du club de Daoud Hocine une véritable référence, poussant des sportifs d'autres wilayas où la pratique de l'Aïkido existe pourtant, à parcourir des dizaines de kilomètres pour venir à Skikda afin d'apprendre auprès du maître Haroun. Voilà un club qui mérite toutes les attentions, surtout celles des autorités locales qui restent beaucoup plus portées sur l'octroi de subventions à des associations voraces et sans aucune présence effective.