Relevant pour l'essentiel de la vie quotidienne, le folklore renforce le sentiment d'appartenance à une communauté. En Algérie, chaque région se distingue par ses us et coutumes et c'est cette somme de traditions et d'usages qui constitue en fait l'identité des groupes. Les danses folkloriques développent plusieurs fonctions visant toutes à développer justement ce sentiment communautaire. En traversant le temps et les âges, elles figurent aujourd'hui parmi les composantes essentielles de notre vaste patrimoine culturel. Danse targuie Si la musique et le chant ont une place prépondérante dans la vie culturelle targuie, la danse, elle, est de moindre importance. Des danses comme la tahigalt et la tazangharath – désignant à la fois la danse et le chant – figurent parmi les plus connues, auxquelles s'ajoute le rituel de la sbeïba, célébrant la fête de l'Achoura et durant laquelle hommes et femmes se font face et, tout en chantant, offrent au public qui les encercle un florilège de tableaux traduisant joies, peines et cycles de vie. Danse chaouie Outre les danses collectives, comme el bandou, exécuté par les hommes et les femmes pour fêter l'arrivée du printemps ou encore pour célébrer la circoncision des jeunes garçons, d'autres danses caractérisent la région chaouie, certaines individuelles, d'autres collectives, lui donnant ainsi sa spécificité et un cachet propre à elle. Danse du M'zab Chez les Mozabites, la rigueur et le puritanisme communautaires interdisent à la femme de danser devant une assistance masculine, et ce, contrairement à cette dernière qui pratique plusieurs formes de danses traditionnelles comme adi arnan, accompagnant la saison des récoltes, ou la karabila, danse d'usage lors des grandes fêtes de la région, notamment la fête du Tapis.
Posté Le : 24/03/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz