Les mauvais traitements subis par les enfants, adolescents et même par les femmes mariées sont un véritable casse-tête pour les associations de bienfaisance.Demandez donc à Meriem Cherfi, la délicieuse et charmante présidente de l'organe de l'enfance, vous seriez alors agréablement édifiés! Chez nous, les causes sont multiples, elles présentent des raisons que parfois seule la... raison rejette. Au tribunal, Samia, D. est comme freinée dans son désir d'aller au bout de ses récits et se reprend vite juste pour ne pas oublier la suite de ses déclarations.
Des déclarations spontanées et vraies, puisqu'à deux reprises, la juge s'était amusée à faire répéter les mots qui blessent, la deuxième réponse était là, exactement la même réponse du début du récit! Car, l'expérience a prouvé, par le passé, que pour attraper un menteur, il suffit de lui poser une question déjà posée, 10 minutes plus tôt, sa réponse sera édifiante pour le tribunal ou la cour! Ce qui tue ici encore, c'est le père de Samia D. qui s'est remarié avec une jeune fille de 20 ans plus jeune que sa mère de 12 ans; c'est la maman qui a plié bagage et qui vit depuis entre deux très grandes cités, laissant les enfants, dans des conditions, on ne vous dit pas! C'est aussi et surtout la mère qui s'enfuit avec son voisin d'amant adoré, E.H. plus jeune qu'elle, de 8 ans, laissant derrière elle, sa fillette unique, livrée à tous les coups bas par des gens sans coeur et sans scrupule.
C'est malheureux d'avoir pris le risque de faire des enfants et de les laisser tomber seuls, au milieu d'une «jungle» qui ne dit pas son nom, quitte à les voir ensuite, meurtris, ballotés, humiliés, battus, violés et même violentés, dans le sens «propre» des termes.
On n'avait pas à faire des bébés, dans ce cas-là! Un enfant, on l'a ou on ne l'a pas, est-ce clair'
À propos, quel est l'avenir de cette femme aux traits tirés, où les profondes cernes ont été dessinées par le mektoub qui l' a jetée, un matin, dans les bras robustes d'un prédateur d'une fille mineure, séduite, pour être ensuite, abandonnée par ceux-là même qui l' ont conçue et qui a été tour à tour, fille facile, un «amuse - gueule, aisément délicieux, à croquer, à pleines dents, fille - mère, fille des trottoirs, fille à passes, abandonnée puis femme sans lendemain' Nul ne le sait...
C'est le destin de toutes les fillettes, particulièrement celles qui croient depuis très longtemps et depuis toujours, par-dessus le marché aux chimériques et envoûtants chants des cygnes!
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdellatif TOUALBIA
Source : www.lexpressiondz.com