Algérie

Danse endiablée, de fillettes


Les mauvais traitements subis par les enfants, adolescents et même par les femmes mariées sont un véritable casse-tête pour les associations de bienfaisance. Demandez donc à Meriem Cherfi, la délicieuse et charmante déléguée de l'organe national de la protection et de la promotion de l'enfance, vous seriez édifiés! Elle est chargée, avec la précieuse aide des membres de son valeureux staff, entre autres missions, que lui confère la loi n° 15- 12, du 28 Ramadhan 1436, correspondant au 15 juillet 2015 relative à la protection de l'enfant, a pour mission principale, de promouvoir les droits de l'enfant, sur dix missions cardinales. Samia D. parle de ses tracas avec les aléas du quotidien qui n'est jamais au beau fixe! Chez nous, les causes de ces soucis sont multiples. Elles présentent des raisons, que parfois seule la... raison rejette. Samia D. est comme freinée dans son désir d'aller au bout de ses récits et se reprend vite juste pour ne pas oublier la suite de ses déclarations. Ce qui tue ici encore, c'est le père de Samia D. qui s'est remarié avec une jeune fille de 20 ans plus jeune que sa mère de 12 ans; c'est la maman qui a plié bagage et qui vit depuis entre deux très grandes villes, laissant les enfants, dans des conditions, on ne vous dit pas! La mère qui s'enfuit avec son voisin-d'amant-suiteneur-adoré, E.H. Plus jeune qu'elle de 8 ans, laissant derrière elle, sa fillette unique, livrée à tous les coups bas par des gens sans coeur et sans scrupule. C'est malheureux d'avoir pris le risque de faire des enfants et de les laisser tomber seuls, au milieu d'une «jungle» qui ne dit pas son nom, quitte à les voir ensuite, meurtris, ballotés, humiliés, battus, violés et même violentés, dans le sens «propre» des termes. On n'avait pas à faire des bébés, dans ce cas-là! Un enfant, on l'a ou on ne l'a pas, est-ce clair' A propos, quel est l'avenir de cette femme aux traits tirés, où les profondes cernes ont été dessinées par le mektoub qui l' a jetée, un matin, dans les bras robustes d'un vil prédateur d'une fille mineure, séduite, pour être ensuite, abandonnée par ceux-là même qui l' ont conçue» et qui a été tour à tour, fille facile, un «amuse - gueule, aisément délicieux, à croquer, à pleines dents», fille - mère, fille des trottoirs, fille à passes, abandonnée puis femme sans lendemain' Nul ne le sait... C'est le destin de toutes les fillettes, particulièrement, celles qui croient depuis très longtemps et depuis toujours, par-dessus le marché aux chimériques et envoûtants chants des cygnes!
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