Algérie

DANS UNE DÉCLARATION AU NEW YORK TIMES, DROUKDEL MENACE



Les extravagances d’un émir en déclin
L’Autoproclamé émir du Gspc reconnaît que son organisation est truffée de mercenaires étrangers. Abdelmalek Droukdel, émir autoproclamé du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, prend ses désirs pour des réalités. Dans une interview accordée au journal américain, New York Times, l’émir du Gspc, devenu branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), ose hausser le ton et menacer. Il promet même de nouveaux attentats terroristes contre les intérêts occidentaux en Algérie. Il affirme même avoir le soutien, sans en préciser la nature, du réseau terroriste Al Qaîda de Oussama Ben Laden. «Nous et Al Qaîda sommes un seul corps et il est tout à fait naturel qu’on se renforce mutuellement avec tous les moyens», a-t-il affirmé. Ainsi, Abdelmalek Droukdel dévoile ses véritables objectifs et ceux de ses pseudo-alliés.En effet, Droukdel n’ignore pas que le malheur que connaît la nation musulmane émane d’Al Qaîda qui assassine les innocents. Voulant justifier ses crimes, Abdelmalek Droukdel affirme que son organisation ne cible pas les civils. «Si nous voulions tuer des civils, nous commettrions nos attentats dans des lieux publics tels que les marchés», souligne-t-il sans pour autant dédouaner son organisation terroriste de la mort de centaines d’innocents victimes des différents attentats kamikazes, à l’instar de ceux de Bab Ezzouar, Dellys, Batna et la liste est longue. Bien mieux, dans un dernier sursaut, et pour rallier la société à son ignoble cause, Droukdel soutient: «Nous assurons nos frères musulmans qu’ils ne seront pas blessés par leurs frères moudjahidine. Nous sacrifions nos âmes et notre sang pour vous défendre contre les apostats et leurs maîtres.» Et de plastronner en demandant des «excuses», inacceptables, aux blessés par «mégarde». Pourquoi tue-t-il alors tous ceux qui ne sont pas de son avis?«Pas de commentaire»Interpellé sur la sortie médiatique de Abdelmalek Droukdel, le ministre de la Communication s’est refusé à tout commentaire .«Je n’ai aucun commentaire à faire», s’est contenté de répondre, hier, Abderrachid Boukerzaza, lors du point de presse hebdomadaire, quant au chiffre de 400 terroristes activant dans les maquis algériens, avancé par l’émir national du Gspc.La question demeure. Cette sortie médiatique n’a pas laissé indifférentes les victimes du terrorisme et les anciens compagnons de Droukdel. Sitôt l’article du quotidien américain mis en ligne, les réactions n’ont cessé de «pleuvoir» sur les sites et les blogs islamiques. Sur les affirmations que le Gspc aurait rejoint Al Qaîda en raison de la légitimité de la cause et que les musulmans d’Europe auraient épousé sa cause, les anciens compagnons de Droukdel soutiennent que «en vérité, Al Qaîda ne défend pas les intérêts des musulmans mais bel et bien ses propres intérêts» qui sont contre l’Islam.Quant à la question palestinienne, Droukdel feint d’ignorer que tous les régimes arabes l’ont soutenue. Certains pays, à l’instar de l’Algérie, n’avaient pas hésité à prendre les armes contre Israël lors de la guerre des Six-Jours. Et les internautes de rappeler au sieur Droukdel la position de principe de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne. En contrepartie, l’Algérie est ciblée par la nébuleuse terroriste que défend Droukdel et ses acolytes. Ces derniers n’hésitent pas d’ailleurs à se qualifier de «moudjahidine». Un qualificatif récusé par les intervenants qui ont tenu à souligner que les véritables «moudjahidine» sont morts en combattant le colonialisme pour que l’Algérie soit indépendante.D’ailleurs, il reconnaît que son organisation est truffée de mercenaires étrangers dont des Libyens, des Mauritaniens, des Marocains et autres. Des mercenaires ayant causé d’énormes pertes humaines et économiques au pays.Ces vérités, Droukdel tend à les cacher en dénonçant la mal-vie quotidienne des citoyens dont lui et ses compagnons en sont la cause principale, et cela depuis 16 ans.
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