Dans plusieurs quartiers : L'état des routes indigne les habitants

Des habitants de différents quartiers d'Alger se plaignent du mauvais état des routes et des trottoirs et demandent l'intervention des autorités concernées.Cette situation qui perdure depuis des mois devient insupportable en raison des désagréments causés aussi bien aux piétons qu'aux automobilistes. Dans la commune d'Ouled Fayet, les résidants du quartier Plateau réclament la réhabilitation des routes, qui présentent un danger pour les habitants. Ces voies sont quasiment impraticables notamment lors des précipitations. En l'absence de réaction de la part des autorités locales, des citoyens interpellent les services de wilaya d'engager des actions pour remédier à cette situation.
La situation n'est point meilleure dans la municipalité de Bordj El Bahri où les routes de nombreux quartiers sont à peine praticables, à cause de la dégradation de la chaussée, parsemée de nids-de-poule et autres, trous et crevasses. Des habitants se sont plaints et ont exprimé des appréhensions quant à la persistance de cette situation. Les travaux de réparation du réseau d'assainissement ont empiré les choses, apprend-on, d'autant que les entreprises de réalisation ne procèdent que rarement à la remise en l'Etat de la chaussée. Dans la commune de Oued Smar, des habitants de nombreux quartiers ont dénoncé, à leur tour, le mauvais état des routes, notamment lors des dernières pluies. Ils revendiquent l'enregistrement de projets pour l'application de bitume, afin d'éviter à leurs enfants le risque de dangereuses chutes et permettre aux automobilistes de circuler sans épuiser leurs véhicules.
Cependant, ce genre de problèmes ne se limite pas qu'aux seuls communes extra muros. Au centre de la capitale, si les voies automobiles sont relativement mieux entretenues, des piétons sont nombreux à se plaindre de l'état des trottoirs. Malgré les gros budgets mobilisés, Alger peine à avoir des trottoirs dignes de ce nom. Même les parties ayant bénéficié de pose de carrelage, elles sont fréquemment creusées causant ainsi moult désagréments aux piétons. Dans d'autres endroits, pour ne citer que la rue Didouche Mourad, une partie du trottoir est à peine praticable.
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