«Dans ma tête, un second mandat est exclu mais'»

C'est l'heure des bilans d'une année footballistique qui aura été, du moins pour les Verts, retentissante notamment ce sacre africain remporté en Egypte, en juillet dernier.Qui mieux pour faire le bilan de cette année 2019 que le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, invité hier de nos confrères de la Radio nationale Chaîne 1 pour dérouler le film d'un exercice civil plutôt «remarquable», même si en d'autres nombreuses zones, des ombres persistent. Hier, certainement euphorisé par le parcours exceptionnel de la sélection nationale durant cette année durant laquelle Belmadi et ses troupes n'ont concédé aucune défaite, le président de l'instance fédérale expliquera que cet exploit est l'aboutissement d'un travail minutieux par l'ensemble des personnels constituant sa fédération, avec bien entendu une mention particulière pour les membres des staffs mis au service de Mahrez et compagnie. Mais, hier, Zetchi n'était pas là juste pour répondre à des interrogations liées aux performances de l'EN. Il a aussi, questions du présentateur de l'émission hebdomadaire de la Radio nationale obligent, bifurqué sur des sujets en relation avec son «avenir» à la présidence de la FAF. Un «avenir» des plus incertains à en croire l'ex-dirigeant du PAC. «A l'heure où je vous parle, j'ai la certitude personnelle que je ne postulerai pas à un second mandat. Après, je sais qu'on ne pourra jamais dire jamais?», a fait savoir Kheïreddine Zetchi qui annoncera, dans sa lancée, que lui et les membres de son BF sont en train de baliser le chemin à son successeur à travers la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la Fifa dont des émissaires étaient ce week-end à Alger pour vérifier les textes régissant actuellement le fonctionnement de l'instance fédération algérienne. L'annonce de Zetchi de quitter le palais de Dely Ibrahim au bout de son premier mandat verra certainement provoquer l'habituelle «riposte» de ceux qui tiennent à ce qu'il s'engage pour quatre années supplémentaires et d'autres qui viendront se «poster» en vue d'attirer les regards et faire les yeux doux aux électeurs de l'AG de la FAF mais pas seulement. En tout cas, hier, Zetchi a promis de mener jusqu'au bout son actuel mandat en faisant en sorte que ses projets aboutissent, à l'exemple de celui relatif à l'édification des centres de formation à travers quelques wilayas pilotes (Tlemcen, Aïn Defla, El-Tarf etc.). Il a aussi annoncé un redéploiement de l'Algérie au niveau des instances internationales, la CAF en particulier. A cet effet, il mettra en relief le dernier tête-à-tête entre le SG de la FAF, Mohamed Saâd et celle de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, subsidiairement «administratrice» de la CAF qui a donné lieu à des promesses fermes de la première dame du football africain de voir les Algériens regagner les postes sensibles au sein de l'instance continentale de football. En termes d'arbitrage, de direction technique et autres volets de l'activité liée aux compétitions africaines. Comme il expliquera le travail accompli au niveau de la DTN/FAF qui permettra à moyen terme à nos sélections de jeunes de gagner leurs galons sur la scène continentale et internationale. A ce titre, il évoquera le pourquoi des dernières nominations au sein de certaines équipes nationales de jeunes (U14, U17 et U20). «C'est un processus normal. Dès qu'il ya échec, le changement s'impose de lui-même», confiera-t-il en affirmant que les nouveaux sélectionneurs sont des jeunes techniciens issus de l'école algérienne qui méritent cette promotion vu leur cursus. M. Zetchi révélera au passage que la DEN n'existera plus sous son règne et que Batelli, le dernier à avoir occupé le poste, a échoué et il devait être débarqué logiquement. «Nous lui avons confié la direction des équipes nationales avec pour mission de qualifier les U23. Il n'a pas réalisé l'objectif malgré les moyens mis à sa disposition et, donc, il n'a pas été conservé», dira Zetchi qui croit que l'Algérie a le potentiel pour faire parler d'elle en jeunes tout aussi remarquablement que chez les A.
M. B.