Algérie

Dans les dédales de la bureaucratie



Si l'université Ferhat Abbas de Sétif nous a habitués à quelques couacs, pardonnables, lors des inscriptions des étudiants, l'on peut dire que pour l'année 2008/2009, l'institution s'est amplement surpassée. Les inscriptions, d'abord prévues à la mi-septembre, ne sont, à l'heure actuelle, pas terminées, et ce pour beaucoup d'instituts et autres départements (sciences sociales et français') L'administration universitaire voulant sûrement bien faire les choses, et surtout éviter les rassemblements des étudiants et les longues chaînes, a décidé de séparer les différents bureaux au niveau du pôle d'El Bez.Les pauvres étudiants se sont retrouvés astreints à un véritable parcours du combattant en allant d'un pôle à l'autre, tous situés aux antipodes les uns des autres, pour une carte de « resto », qui ne sera prête que dans quelques mois, une carte de transport, une chambre ou un dossier de bourse. Les agents de l'administration donnent l'impression de venir d'une autre dimension, ne sachant pas quoi faire. Essayer d'obtenir des renseignements ou des explications auprès d'eux releverait de l'utopie.Des instituts, tel celui de français, ont été transférés, mais auraient « disparu en chemin ». Cette situation n'est, paraît-il, pas spécifique à Sétif, elle serait à l'image de toutes les universités d'Algérie, mais ça c'est une autre histoire !


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