Algérie

Dans les coulisses du sommet de l’UPM


Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, le président Sarkozy a fait de la crise au Proche-Orient le thème central du sommet de Paris pour sauver les meubles. Dans les coulisses, comme d’ailleurs dans les lectures et autres analyses, le sommet fondateur de l’UPM est sujet à controverses. Treize juillet 2007. Paris se réveille lentement en ce deuxième jour de week-end. L’avenue des Champs-Élysées est mi-ouverte à la circulation routière et le dispositif de sécurité renforcé. Des hélicoptères sillonnent le ciel parisien dès 7h. Un circuit hautement sécurisé est déjà défini pour les délégations officielles qui devaient se rendre au Grand Palais. De 5 000 hommes déployés trois jours avant le jour J, on passe à plus de 8 000 militaires, gendarmes, policiers et autres représentants des services de sécurité qui sont éparpillés rien qu’aux alentours du Grand Palais, de l’Élysée et du Quai d’Orsay. Les ministres français et égyptien des Affaires étrangères ne passent pas inaperçus à leur arrivée au Grand Palais tant les deux hommes doivent s’entendre sur le principe d’une déclaration commune et devancer le président de l’État palestinien et le Premier ministre israélien, Mahmoud Abbas et Ehud Olmert, qui se réunissent trois quarts d’heure plus tard, et ce, avant qu’ils ne fassent également, eux aussi, des déclarations aux côtés de Sarkozy. Et comme ce sommet fondateur promet déjà des couacs, des polémiques et des jeux de coulisses, le promoteur de l’Union pour la Méditerranée (UPM), Nicolas Sarkozy, tentera de rééditer la poignée de main entre Abbas et Olmert, en guise de copie conforme de l’épisode Clinton. Au centre de presse, équipé de toutes les commodités pour accueillir les journalistes, la fouille est systématique. Elle est de rigueur. D’ailleurs, cette grande salle ne communique pas avec le Grand Palais où se déroulent les travaux en plénière. La rumeur bat son plein. L’info et l’intox aussi.
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