Dans le cadre du projet Archimède

Transfert de 5 vieux immeubles de l’Urbanisme vers l’OPGI De source émanant de la direction de la construction et de l’urbanisme, cinq immeubles menaçant ruine et situés à la Place Kléber dans le secteur urbain de Sidi El Houari ont été affectés à l’Office pour la promotion et la gestion immobilières (OPGI). Une condition entoure tout de même cette opération, c’est que cet ensemble de vieux bâti s’inscrive dans le mécanisme de la réhabilitation et de la restauration prévu dans le plan Archimède. En effet, l’opération, pour répertorier les sites pouvant présenter une menace de ruine, est toujours en cours à travers la ville d’Oran, ce qui permettra de les inscrire dans l’opération de réhabilitation globale qui touche le vieux bâti. En parallèle, la direction de la construction et de l’urbanisme a recensé 40 sites au niveau des différents secteurs urbains et dont les assiettes ont été proposées pour accueillir des projets d’habitations et d’édifices publics. Certains sites ont déjà été touchés par les opérations de démolition et leur récupération serait bénéfique, sachant que nombre d’entre eux sont situés à l’intérieur de la commune. Toujours dans le même contexte, les mêmes sources affirment que 107 sites urbanisés et répartis à travers tout le groupement d’Oran, ont été répertoriés, lors d’une opération de revalorisation du foncier, ainsi que la désignation de toutes les structures privées ou publiques laissées en état d’abandon. Cette opération permettra l’extension des assiettes foncières avec une surface globale estimée à 45 hectares. L’opération est toujours en cours et risque de durer du fait de sa complexité, à cause de l’aspect juridique et réglementaire qui doit être pris en charge par les instances concernées dont la direction des biens de l’état et l’OPGI. D’un autre côté, une autre opération de recensement touchant précisément les sites et les constructions anarchiques est envisagée. Sur ce plan, 149 sites sont répartis entre les douars et les villages limitrophes et présentent une superficie estimée à 105 hectares. Ces espaces sont occupés par 11.652 familles réparties sur 9.987 cabanes de fortune. L’opération de recensement précédente avait nécessité la participation de trois bureaux d’études pour tenter de répertorier les zones précaires et d’établir un état des lieux avec toutes les contraintes des constructions illicites et anarchiques dont la commune d’Es Senia demeure en tête des localités souffrant le plus de ce phénomène avec ses 66 sites répertoriés sur les 149 existants à travers la commune d’Oran alors que Bir El Djir en compte 14. A. Aïd / M. Zitouni