Algérie

Dans le cadre d'un protocole d'accord : La CAP veut profiter du savoir-faire espagnol



Dans le cadre d'un protocole d'accord : La CAP veut profiter du savoir-faire espagnol
Photos : Fouad S. Dans le cadre de l’accord de coopération signé, hier, avec la Fédération espagnole des entreprises (FADE), une organisation représentant les entreprises des Asturies, une des 17 régions espagnoles connue pour son fort potentiel industriel et technologique, la Confédération algérienne du patronat (CAP) a préparé une liste de projets à proposer dans le cadre des joint-ventures. Ces projets concernent, précise M. Boualem M’rakech, les secteurs du bâtiment, des travaux publics, du textile, des médicament...La CAP compte, dans cette perspective, proposer aux hommes d’affaires espagnols de conclure un cadre de partenariat dans d’autres domaines tels les techniques de formation et de communication, les infrastructures, la transformation de la sidérurgie et la sous-traitance. «La CAP a déjà ficelé  quatre projets qu’elle veut réaliser avec les partenaires asturiens en joint-venture. Ce que nous attendons d’eux, ce n’est pas un appui financier mais un accompagnement en termes de transfert de technologie », a-t-il indiqué avant d’ajouter « que dans le protocole d’accord, nous avons expliqué que nous ne sommes pas partie prenante dans l’approfondissement des actions commerciales mais plutôt dans le développement d’un partenariat intelligent ». A noter que la signature de cet accord intervient suite aux négociations menées entre les deux signataires. Le président de la CAP souligne que l’Algérie a besoin du savoir-faire espagnol  pour la mise en œuvre des programmes de mise à niveau dans les chaînes de production qui n’arrivent pas à se lancer. Il va sans dire que le gouvernement doit accompagner ce cadre de partenariat, non en termes de financement mais avec des facilitations d’investissement. M. Ahmed Aït Ramdane, directeur de l’investissement et de la promotion des PME auprès du ministère de l’Industrie, a fait savoir qu’au niveau de son département il a été décidé d’instaurer « un point focal pour accompagner les opportunités d’investissement qui vont être identifiées avec les Espagnols». Le SG du ministère de l’Industrie, M. Dris Tandjaoui, a indiqué pour sa part que « les relations économiques entre l’Algérie et la principauté des Asturies connaissent depuis quelques années un développement notable ». Plus de 38 entreprises, présentes en Algérie, ont participé à la réalisation de plusieurs projets telle la station de dessalement de l’eau de mer de Skikda. Les 60 hommes d’affaires constituant la délégation espagnole, présente à Alger pour une visite de travail de deux jours, ont affiché leur intérêt d’investir dans les domaines des TIC, des transports et des services. Si la première journée a été consacrée aux rencontres avec les ministres des Transports, de la Santé, de l’Industrie   et des Ressources en eau, la délégation visitera aujourd’hui,  à sa demande, le port d’Alger, la Sonelgaz et la cimenterie de Meftah. Le représentant du ministère a fait remarquer que les opérateurs espagnols ont été largement «briffés» concernant les dispositifs d’investissements en Algérie. «S’ils sont là c’est parce qu’ils trouvent beaucoup d’avantages», souligne le représentant du ministère. Pour ce qui est des relations algéro-espagnoles, les deux parties les ont jugées «d’immenses et profondes».


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