Algérie

Dans le but de récolter des fonds pour le Mali Les donateurs se réunissent aujourd'hui à Addis-Abeba



Dans le but de récolter des fonds pour le Mali Les donateurs se réunissent aujourd'hui à Addis-Abeba
Dirigeants internationaux et africains se réunissent aujourd'hui à Addis-Abeba, au lendemain d'un sommet de l'Union africaine (UA), pour une conférence des donateurs destinée à financer le déploiement de la force africaine au Mali et la restructuration de l'armée malienne.
L'ONU, l'UE, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon notamment seront représentés à des niveaux divers qui ne sont pas tous précisés à ce stade. Plusieurs chefs d'état africains, qui participaient dimanche et lundi au sommet de l'UA dans la capitale éthiopienne, devaient aussi prendre part à la conférence. La France, qui a déployé d'urgence depuis mi-janvier 2500 soldats aux côtés de l'armée malienne pour l'aider à repousser une offensive des groupes islamistes en direction de Bamako, sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Le commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, représentera l'UE, qui a déjà promis 50 millions d'euros pour la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).
Londres a de son côté indiqué envisager d'entraîner la Misma et de fournir une aide logistique sans plus de précision. Un état des besoins, sur l'année, de la Misma et de l'armée malienne a été élaboré par l'UA et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à destination des donateurs, mais le montant de la contribution n'a pas été révélé publiquement. Selon des diplomates, un pré-document soumis aux pays donateurs chiffre à environ 700 millions de dollars ces besoins, englobant le déploiement de la Misma d'une part, et l'effort de recomposition, de restructuration et de formation de l'armée malienne d'autre part.
Mais les chiffres restent à affiner, car les effectifs de la Misma, commandée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir, et dont le déploiement a été autorisé par la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU en décembre 2012, ne sont pas encore fixés avec précision, a indiqué une source diplomatique d'un pays de la Cédéao.
R. I. / Agences


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