Algérie

Dans la chaleur de M'dina Jdida


M'dina Jdida c'est Oran, et Oran c'est M'dina Jdida, à propos de laquelle Ibn Khaldoun témoignait il y a bien longtemps: « Oran est supérieure à toutes les autres villes par son commerce.

C'est le paradis du malheureux. Celui qui vient pauvre dans ses murs en sort riche ».

Juillet est bien là avec ses chaleurs et sa torpeur qui n'ont pas dissuadé grand monde à ne pas aller déambuler à travers les ruelles bouillonnantes d'une place qui ne connaît aucun répit. Et qui ne s'est pas rendu au moins une fois dans sa vie dans ce quartier ? Dans le cas contraire, il aurait tout simplement raté sa venue à Oran.

Dès qu'on y est, tout est alléchant, à tel point qu'une visiteuse du quartier venue acheter le trousseau de sa fille précisera que le visiteur ne partira que lorsque sa bourse est vide, à travers des achats non prévus. Ainsi, et dans le souci de ne pas désorienter les visiteurs qui y viennent pour acheter ou tout simplement faire une ballade, chaque produit est localisé dans une zone donnée. Pour les bijoux, c'est la célèbre « trig siagha » et les ruelles adjacentes, dont l'une, la rue Bengana, est l'artère où le visiteur est accroché dès son passage par des personnes qui lui demandent s'il a des bijoux à vendre. Mais ces ambulants dérangent les bijoutiers. L'un d'eux précisera que « les clients viennent nous voir pour avoir une idée sur le prix, mais préfèrent acheter dehors où le marchandage est plus que permis ».



Le diktat des «ferracha»

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