Dans l'indifférence des AlgériensÀ cinq jours du match Algérie-Burkina Faso

- La DJS de Tizi Ouzou se met dans l'ambiancePour permettre aux citoyens et plus particulièrement aux jeunes de se mettre dans l'ambiance du match Algérie-Burkina Faso, comptant pour le match retour, prévu à Blida le 19 novembre prochain, la DJS de Tizi Ouzou se prépare sérieusement pour la circonstance. En effet, comme nous le dira son premier responsable, Abderrahmane Iltache, cette institution a prévu des projections avec data show dans tous les établissements de la jeunesse (maisons de jeunes et auberges) de la wilaya, mais aussi, si le temps le permet, des écrans géants au chef-lieu de wilaya. «Pour l'heure, nous avons prévu deux écrans géants de 15 m² à la place du Musée (ou ancienne mairie) et un autre du côté de l'ex-marché de gros», soulignera encore M. Iltache. Ainsi donc les jeunes de Tizi Ouzou vivront dans une ambiance de groupe ce match qualificatif pour le Mondial. Aussi, à Tizi Ouzou, d'aucuns ne voient d'autre issue que la qualification de l'EN au Mondial brésilien.Mohamed Rachid
- La fièvre n'a pas atteint Constantine
A cinq jours du match face au Burkina Faso, les fans de foot à Constantine fouinent dans les pages de la presse écrite, aux terrasses des cafés de la ville, à la recherche d'informations concernant les préparatifs de la troupe de Vahid Halilhodzic. Il faut dire que les Constantinois sont du genre mordu de leur sélection, comme tous les Algériens d'ailleurs, mais cet amour reste dans l'ombre pour le moment. A part quelques drapeaux perchés sur les balcons des maisons, il n'y a rien d'attirant qui annonce l'approche du fameux match. Constantine, qui connaît un climat morose avec froid et intempéries ces derniers jours, n'a pas changé ses habitudes. Et ça ne risque visiblement pas de changer dans les prochains jours.
D'après nos informations, la DJS et l'APW n'ont rien prévu pour cet événement sportif. Logique, car la ville n'est pas habituée aux écrans géants sur les places publiques. Les Constantinois se contenteront des téléviseurs des cafés maures et des leurs. Par contre, nombre de supporters comptent se déplacer jusqu'à Blida. A Henine
- Calme plat à Aïn El Fouara
Sétif, une ville de football par excellence, n'est toujours pas rentrée dans l'ambiance du fameux match de mardi prochain. Les citoyens de la capitale des Hauts-Plateaux vaquent à leurs occupations quotidiennes. Même les vendeurs à la sauvette, qui mettaient à profit les expéditions et exploits de l'ESS en Coupe arabe pour écouler des produits aux couleurs du club phare de l'antique Sitifis, sont pour l'heure aux abonnés absents.
Ayant sans nul doute voulu devancer ses «concurrents», un jeune revendeur, qui s'est installé hier au c'ur de la cité, plus précisément en face de l'ex-hôtel de France (actuel siège de l'Entente), n'a pas trouvé acheteur, d'autant plus que ses produits (drapeau national, écharpes et fanions) en vert et blanc n'ont accroché ni les passants ni les automobilistes, surpris, pour certains d'entre eux, par une telle scène. «L'équipe nationale est la propriété de tous. Néanmoins, elle ne doit être ni un alibi ni un moyen de diversion pour faire oublier aux Algériens un quotidien de plus en plus difficile. Nous sommes de tout c'ur avec l'EN, mais chaque chose en son temps. On ne doit pas non plus surdimensionner un match de football, aussi important soit-il», diront à ce propos de nombreux Sétifiens.  Kamel Beniaiche
- Une quinzaine d'écrans prévus à Béchar
«Nous avons prévu d'installer une quinzaine d'écrans géants à travers les quartiers de la ville de Béchar et les communes de la wilaya pour permettre aux jeunes et aux citoyens de manière générale de suivre la rencontre entre notre équipe nationale et le Burkina Fasso. Nous sommes prêts à en ajouter si nécessaire», a déclaré hier le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béchar, rencontré au siège de la wilaya. Hormis cette initiative, aucun autre signe d'ambiance susceptible de rappeler l'euphorie d'Omdurman n'est perceptible, pour l'instant, à travers la ville de Béchar.  A. Boutaleb