Une relance est mise en branle si l?on en croit les projections des officiels. M. Djabali, directeur de la pêche au niveau de la wilaya de Béjaïa, parle de la rondelette cagnotte de 150 milliards de centimes concédés en investissements variés, chalutiers, fabriques de glace, conserveries, avec une option particulière pour les sardiniers, car employant plus de main-d??uvre et la sardine composant le gros du stock pêchant. Le montage financier de l?investissement est composé à 40% d?une aide de l?Etat non remboursable à 50% de prêt bancaire et à seulement 10% d?apport personnel. Le secteur dans ce projet de relance est ouvert à tout opérateur économique, sans obligation d?étiquette. Le projet intégrera les zones de Melbou, sur la côte est, et Beni Ksila, sur la côte ouest. Ce qui élargira sans doute les zones de pêche. Le réaménagement du secteur se traduira par une réorganisation du circuit de distribution, notamment par la construction d?un hall de vente, ce qui conduira, promet M. Djabali, à une stabilisation des prix. Le contrôle sera aussi plus efficient, avec moins de contraintes pour les tournées actuelles des agents de contrôle et des vétérinaires. Il n?y a pas que la pêcherie logée au port de Béjaïa qui bénéficiera du plan de relance du secteur. Une étude est en cours pour la réalisation d?un port de pêche-plaisance de 150 unités à Tala Guilef et d?un abri de pêche de 80 unités à Beni Ksila. Au sujet de l?alevin « raclé », le directeur de la pêche juge que le fond marin n?est pas « massacré », comme le prétend souvent l?opinion, puisqu?on reste loin des 20% de la pêche d?immatures autorisée. Enfin, l?on persistera à présenter la réalisation des trois nouveaux quais, comme chantier immédiat pour le secteur. D?après M. Djabali, ces nouvelles réalisations porteront la longueur d?accostage à 460 m. Ce qui est jugé suffisant pour les 11 chalutiers, 13 rénettes et 140 petits métiers existants. La flotte, dont la moyenne d?âge est de 25 ans, et qui renferme des bateaux ayant plus de 60 ans, n?arrive à prélever que 3000 t par an sur les 10 000 t de pêchages autorisés (la biomasse s?élevant à 30 000 t sur la zone Béjaïa-Jijel. Ce qui confère une consommation de 3,5 kg/an par habitant alors que les normes usuelles sont de 6,1 kg/an.
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Posté Le : 20/11/2004
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. Oussada
Source : www.elwatan.com