Algérie

Dans ce Maroc où la «vitrine» cache mal la réalité



Depuis la sortie démocratique de sa crise politique par l'organisation d'une élection présidentielle libre et transparente le 12 décembre 2019, l'Algérie ne cesse de faire face à une campagne d'une rare violence actionnée à partir de l'étranger, particulièrement du royaume du Maroc voisin, allant crescendo, visant tantôt son Président, tantôt son armée.Relayée par un conseiller du Premier ministre d'Israël, une entité greffée de force sur un organe qui la rejette depuis 70 ans, elle est amplifiée par des tenanciers de boutiques journalistiques et d'intellectuels de cour et d'écran, sous contrôle de lobbies notoires financiers, obscurs ou nostalgiques d'un passé colonial révolu, et dont certains iraient jusqu'à financer des groupuscules islamophobes pour «empoisonner la nourriture halal» afin de tuer des innocents, ou même à proposer éhontément l'Afrique comme terre d'expérimentation pour les nouveaux vaccins contre le Covid-19.
Un observateur objectif ne peut trouver d'explication aux motivations des animateurs de cette campagne si ce n'est la gêne que procure à ses commanditaires le retour de l'Algérie sur la scène internationale, grâce à l'élan populaire qui a forcé l'admiration du monde par son pacifisme, son civisme et son patriotisme.
Plus l'Algérie avance, plus la férocité de l'acharnement contre elle augmente, n'observant même pas ? ne serait-ce que par décence ? de trêve sanitaire devant la pandémie qui fait des milliers de victimes tous les jours à travers le monde.
Dans cette lutte contre un ennemi sans visage, mais partout présent, l'Algérie résiste victorieusement avec ses propres moyens, parfois plus que certains pays mieux dotés et plus pourvus en moyens de recherche et d'exploration.
Son organisation réfléchie et graduelle de la riposte, soutenue par une large adhésion populaire qui s'exprime par des dons volontaires spontanés, le savoir-faire des jeunes Algériens pour remédier aux insuffisances, le tout dans une atmosphère de solidarité nationale ? bien rare ailleurs ?, de regain de confiance en ses propres capacités et de transparence de son mode opératoire ne sont pas du goût de ceux qui, au-delà de nos frontières, étalent leur impuissance à alléger les souffrances de leur peuple.
Ceux-ci le font sans pudeur en limitant le périmètre de la contre-attaque au virus à quelques encablures de leurs palais et au profit de courtisans taillables et corvéables à merci, alors que le reste de la population réduite au silence «est traité comme un insecte», pour reprendre le titre d'un mensuel diplomatique parisien du mois d'avril courant. Tout ce qu'ils peuvent opposer au désarroi de leur peuple, dont les illusions nées de l'échec patent d'un modèle de développement lancé il y a 20 ans «s'évaporent comme des nappes phréatiques», relève de la politique de l'autruche.
Dès lors, prendre l'Algérie pour cible devient l'antidote indiqué pour mieux cacher l'incompétence à ne trouver de remède à la pauvreté du peuple que de le déplacer loin des centres-villes pour plaire aux étrangers. Vieille recette d'antan qui ne trompe plus personne, mais dont les auteurs ne reculant devant aucune petitesse oublient qu'«à mots idiots, ouïes sourdes».
Oui, l'Algérie qui bouge dérange par l'organisation de ponts aériens pour rapatrier des milliers de ses enfants parsemés dans près d'une soixantaine de pays, en leur assurant à leur retour un confinement convenable, alors que d'autres refusent même de recevoir les leurs lorsque l'offre leur est faite de les accompagner gratuitement à domicile.
Elle dérange par la mobilisation de sa flotte aérienne militaire pour le transport de matériel médical, en un temps record. Mais aussi, par le savoir-faire de ses enfants qui redoublent d'enthousiasme pour pallier à toute insuffisance humaine, ou matérielle, et par la chaîne de solidarité nationale que ne peuvent susciter des dynasties essoufflées, et en retard sur leur temps. L'Algérie ?faut-il le rappeler ? ne fait qu'assumer sa mission historique de puissance régionale pacifique, souveraine, indépendante propre et honnête, dans le strict respect de la légalité internationale.
Cette volonté de se replacer sur l'échiquier régional, toujours sans intentions belliqueuses, ni ambitions expansionnistes se traduit par des positions claires, forgées dans le creuset de notre Guerre de Libération nationale, à savoir, le soutien aux causes justes et aux peuples en lutte pour le respect de leur droit à l'autodétermination, partout dans le monde et notamment en Palestine occupée et au Sahara occidental?
A tous ces alliés du mal, qui rêvent d'isoler notre pays pour contrecarrer sa détermination d'avancer sur la voie du progrès, de la justice sociale et de la démocratie, et à toutes les officines qui exploitent la misère des peuples et pillent leur richesse pour protéger des trônes agonisants, la sagesse populaire les invite à méditer ce proverbe du Sud algérien : l'aboiement des chiens n'atteindra jamais le ciel. De toutes ses épreuves, l'Algérie est toujours sortie grandie. Et aujourd'hui plus que jamais. N'en déplaise à ceux qui paniquent et passent leur temps à dénigrer pour se consoler.


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