Algérie

Damas refuse qu'on politise le dossier chimique



Damas refuse qu'on politise le dossier chimique
Une campagne injuste menée par certains pays membres du Conseil de sécurité, dont les Etats-UnisLa Syrie avait déterminé, dès le début de la 2ème phase de la destruction de ses armes chimiques, les défis qui l'affrontent dans le transport des substances chimiques, dont la situation sécuritaire difficile.La Syrie a appelé à l'arrêt des tentatives de «politiser» son dossier chimique et à prendre en considération les circonstances sécuritaires «difficiles» qu'elle traverse actuellement et qui ont affecté le transport des substances chimiques en dehors du pays, a rapporté hier l'agence de presse Sana. Dans deux messages adressés samedi dernier aux Nations unies, à la suite du communiqué publié le 6 février par le Conseil de sécurité onusien au terme des discussions menées sur le dossier chimique syrien, le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités et à présenter les aides nécessaires pour que la Syrie surmonte les difficultés qu'elle affronte et qui pourraient reporter le transport des armes chimiques».Le ministère syrien cité par Sana a souligné que la Syrie était l'objet, lors de la discussion du dossier des armes chimiques syriennes au Conseil de sécurité, d' «une campagne injuste menée par certains pays membres du Conseil de sécurité, dont les Etats-Unis».Dans les deux messages, le ministère a critiqué ces pays qui avaient «négligé le respect par la Syrie de tous ses engagements conformément à la Convention pour l'Interdiction des armes chimiques». Abordant les risques du transport des substances chimiques à la côte syrienne, le ministère a souligné que les groupes terroristes armés avaient visé nombre de sites contenant les substances chimiques ainsi que les cargaisons portant ces armes qui étaient en route vers le port de Lattaquié (côte syrienne), précisant que la 2ème cargaison était la cible d'actes terroristes le 27 janvier dernier.Le ministère a, de même, affirmé que la Syrie avait déterminé, dès le début de la 2ème phase de la destruction de ses armes chimiques, les défis qui l'affrontent dans le transport des substances chimiques, dont la situation sécuritaire difficile et le manque des équipements et des matériels nécessaires, soulignant dans ce sens que nombre de pays ont refusé de fournir ces matériels en Syrie. «La Syrie déploie actuellement des efforts intensifs pour transporter une nouvelle quantité de substances chimiques en dehors du pays», a conclu le ministère.Notons que le délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies, M. Bachar Jaafari, a affirmé que la délégation du gouvernement syrien retournera à Genève pour mener un dialogue «positif et fructueux» avec l'autre partie, a rapporté l'agence de presse Sana.M.Jaafari cité par l'agence syrienne, avait auparavant indiqué que «le niveau du dialogue au prochain round doit être mieux que celui du premier round», assurant que le dialogue «doit être national par excellence». «Nous aspirons dialoguer avec une opposition nationale dont le premier souci est l'intérêt du peuple syrien», a indiqué M. Jaafari qui a fait savoir que préserver l'indépendance de la Syrie, sa souveraineté, l'unité de ses territoires, refuser l'intervention étrangère dans ses affaires, du terrorisme et des violences, et réclamer la libération de ses territoires occupés, «doivent être des points communs entre les deux parties» en conflit.En outre, le responsable syrien a signalé que la délégation de la «coalition de l'opposition» avait refusé tous les documents proposés au 1er round, tenu il y a dix jours à Genève (Suisse). «La délégation de la coalition pensait qu'elle s'emparerait facilement du pouvoir», a dit Jaafari qui a fait savoir que la délégation officielle syrienne n' «a aucune objection quant à l'examen de n'importe quel article du communiqué de Genève I selon un enchaînement logique».Le délégué permanent a souligné l'importance de la participation de l'opposition nationale aux négociations car, a-t-il dit, l'avenir de la Syrie avec une seule composante «est indiscutable».Afin d'apporter une solution au conflit syrien, les représentants du pouvoir et de l'opposition ont engagé des négociations dans le cadre de la conférence de paix dite Genève-2 lancée le 22 janvier à Montreux, en Suisse.Mais aucun résultat tangible n'a été enregistré au terme d'une semaine de discussions. Le deuxième round de négociations est prévu le 10 février prochain sous l'égide du médiateur international, M.Lakhdar Brahimi, selon les officiels syriens.




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