Le gouvernement syrien a demandé mardi au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de "mettre un terme aux ingérences étrangères dans les affaires internes du pays".
Dans une lettre adressée à M. Ban, le ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé avoir coopéré avec l'émissaire international Kofi Annan et appliqué plusieurs volets contenus dans son plan de paix, axé sur six points qui appellent notamment à l'arrêt des violences, et au retrait de l'armée des agglomérations.
"Il faut mettre un terme aux ingérences étrangères dans les affaires internes de la Syrie, et il faut que les parties étrangères arrêtent de soutenir et de financer les groupes armés qui cherchent à faire échouer le plan de M. Annan et la mission des observateurs internationaux", a insisté la diplomatie syrienne dans son message à l'adresse du chef de l'ONU.
Le ministère syrien a ajouté que les décisions "politisées adoptées par le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme et par d'autres institutions internationales ont donné le feu vert aux groupes armés de poursuivre leurs tueries et massacres contre le peuple syrien".
"La persistance de cette attitude partiale sans précédent du Conseil onusien ne contribue pas à trouver une solution pacifique à la crise, par contre il complique davantage la situation dans le pays", a dénoncé la diplomatie syrienne dans sa lettre.
Les autorités syriennes ont d'autre part exprimé leur espoir de voir Ban Ki-moon prendre "une position impartiale, objective et juste" vis-à-vis de ce que traverse la Syrie "afin de parvenir à asseoir un dialogue national entre les Syriens.
La Syrie fait face à un climat d'instabilité né des violences ayant suivies les contestations du 15 mars 2011 et qui ont fait des milliers de morts et de blessés, selon les Nations unies.
Damas attribue ces violences à "des groupes armés, soutenus par des parties étrangères, cherchant à déstabiliser la Syrie".
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Posté Le : 17/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : DAMAS
Source : www.aps.dz