La télévision d'Etat syrienne a annoncé le 12 Juin 2019 que les défenses aériennes de l'Armée arabe syrienne (AAS) ont intercepté avec succès et abattu un nombre non divulgué de missiles hostiles, probablement israéliens, visant des objectifs militaires à Tel Al-Hara dans le sud du pays.De source militaire syrienne, tous les radars du dispositif syrien de la défense aérienne du territoire ont subi et continuent de subir en ce moment un brouillage électromagnétique intense et d'une puissance exceptionnelle. «Une guerre électronique et électromagnétique ciblant l'ensemble des stations Radar syriennes a été déclenchée peu avant l'attaque et n'a pas été interrompue après l'interception des missiles adverses et la destruction de quelques-uns d'entre-deux par des systèmes mobile de défense aérienne.». Cette énième attaque attribuée à l'Armée israélienne est assez complexe et élaborée : des drones kamikazes et des bombes guidées par satellite ont précédé des missiles Air-Sol d'un type inconnu. Certains missiles pris pour cibles par des systèmes Pantsir S-1 syriens et des Chilka ZSU-23-4 (DCA mobile quadri tube) évoluaient clairement à une vitesse subsonique. Selon la télévision officielle Al-Ikhbarya Al-Surya, des missiles ou des projectiles adverses ont été abattus au dessus de Tel Al-Hara dans la région Sud mais la plupart des écrans Radar de l'Armée syrienne subissent un intense brouillage électronique. Il semble que les Israéliens et leurs alliés cherchent toujours la faille et le moyen optimal de neutraliser la grille de défense aérienne syrienne pour pouvoir intervenir dans le sud de la Syrie sous prétexte d'empêcher le déploiement de forces syriennes et iraniennes sur le plateau stratégique du Golan, dont une grande partie a été occupé en 1967 et annexé illégalement en 1981 par Israël et que la Syrie revendique comme faisant partie intégrale de son territoire. La guerre électronique visant l'Armée syrienne et les forces russes stationnées à Hmeimim et la ville côtière Tartous (dans le nord et près du littoral méditerranéen de ce que les médias hostiles à la Syrie qualifient de «pays alaouite» selon une grille de lecture confessionnelle) n'est pas une nouveauté et elle a été menée par les Etats-Unis dans l'est de la Syrie ; la France, la Grande-Bretagne et la Turquie dans le nord de la Syrie ; Israël dans le sud et jusqu'au centre de la Syrie. Des avions de guerre électronique en provenance d'Espagne, de Sicile, de Crête et de Chypre ont souvent mené des opérations spéciales de brouillage électromagnétique visant les unités militaires syriennes et russes, les forces du Hezbollah libanais ainsi que les moyens de communications hertziennes des milices pro-gouvernementales. Cependant, à deux reprises consécutives, les israéliens ont expérimenté des techniques inédites pour attaquer des cibles militaires syriennes (et alliées) à Homs (centre) et au sud de Damas. Ce qui laisse supposer d'intenses efforts en recherches et développement (R&D) du côté des pays hostiles à la Syrie afin de parvenir à avoir un avantage spécifique et déterminant dans la guerre électromagnétique qui fait rage au Levant.
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Posté Le : 14/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed El Ouahed
Source : www.lnr-dz.com