La recrudescence, ces derniers mois, du trafic de carburant a amené l'Etat algérien à prendre le taureau par les cornes.Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a déclaré, jeudi, en marge de la visite de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la wilaya de Jijel que "le trafic de carburant aux frontières et autres contrebandes ont baissé de moitié, et ce, depuis que nous avons renforcé le dispositif sécuritaire au niveau des frontières avec la Tunisie, notamment".
En effet, la recrudescence, ces derniers mois, du trafic de carburant a amené l'Etat algérien à prendre le taureau par les cornes. La demande en carburant a également augmenté d'au moins 20% ces derniers jours, si on l'a comparait à celle enregistrée durant la même période, l'année dernière.
Dans le même registre, le ministre de l'Intérieur a abordé plus loin la situation qui prévaut depuis quelques semaines, en Tunisie. "Ce qui se passe au mont Chaâmbi n'est pas nouveau pour nous", dira-t-il. Et d'ajouter : "L'Algérie a longtemps souffert du terrorisme, et notre lutte se poursuit toujours. Aussi, nous avons donné des instructions claires pour que nos services de sécurité travaillent en étroite collaboration avec nos voisins tunisiens."
D'ailleurs, il importe de souligner que le dispositif sécuritaire mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa, faisant jonction avec la wilaya de Kasserine (Tunisie) a été renforcé par deux escadrons des gardes frontières de la Gendarmerie nationale (GGF). Cette décision qui, pour rappel, s'inscrit dans le cadre des accords entre les deux pays pour lutter contre le terrorisme, est intervenue à l'issue d'une rencontre, le 6 août dernier à Alger, entre le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othmane Jerandi, et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ouled Kablia.
Autre question abordée par le ministre de l'Intérieur est liée à la prévention qui reste la première mission dévolue à la Sûreté nationale.
À ce titre, il ne manquera pas de rappeler que des instructions ont été données à la police pour agir de "manière correcte" lors de toute intervention pour préserver l'ordre public. "La police a reçu des instructions pour agir de manière correcte dans le cadre de la préservation de l'ordre public. D'ailleurs, aucun policier n'a fait usage de son arme ces trois dernières années", a-t-il affirmé. Et de poursuivre : "Réprimer dans le strict respect de la loi intervient en dernier ressort après avoir usé de tous les autres moyens de prévention et de sensibilisation."
Au sujet de l'inscription des prénoms amazighs qui avait défrayé la chronique ces derniers temps, le ministre de l'Intérieur a indiqué que "nous avons envoyé une instruction aux services d'état civil pour accepter la demande des parents désirant donner à leurs nouveau-nés des prénoms amazighs conformément à la liste établie à cet effet". Et de rappeler que son département avait établi une liste contenant 300 prénoms amazighs qui "sera prochainement publiée dans le Journal officiel".
L. N.
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Posté Le : 17/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : NACER Lynda
Source : www.liberte-algerie.com