Daech vend les antiquités de l'héritage culturel syrien et irakien à Gaziantep

La ville de Gaziantep qui est située dans le sud de la Turquie est devenue durant les derniers mois un grand centre de vente illicite d'objets syriens d'héritage culturel détournés par les islamistes de Daech.D'après les informations fraiches communiquées par certains medias Francophones. C?est informe-t-on par le territoire Turc que transitent des trafiquants d'antiquités syriennes et irakiennes pour se rendre vers Le plus grand centre de vente illicite d'objets d'héritage culturel qui est la ville turque de Gaziantep où les pièces de valeur se vendent dans des enchères clandestines. A dénoncé le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies. Malgré les nombreux rapports qui ont été présentés par des spécialistes à l'état Turc pour prendre des mesures nécessaires contre la lutte du commerce illicite de pièces d'art et archéologiques aucune suite n'a été fournie en 2016. Depuis deux ans, la frontière turque est devenue le théâtre d'un trafic de véhicules, d'armes et d'objets d'art volé de la Syrie de tout genre. A en croire des renseignements plausibles, Un détachement de Daech dirigé par Abu Sayyaf al-Iraqi a été chargé d'organiser le trafic d'antiquités syriennes et irakiennes, ce grand trafic de pièces archéologiques rapporte aux djihadistes la faramineuse somme de 200 millions de dollars. A indiqué le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine. Les djihadistes contrôlent 4 500 sites d'antiquités dans les zones de conflits Jusqu'à 4.500 sites archéologiques, dont neuf sont classés héritage historique par l'Unesco sont sous le contrôle de l'Etat islamique qui avait déjà détruit énormément de monuments historiques dans les deux pays. Parallèlement, le marché noir de l'art a été élargi par de nouvelles ?uvres dont les extrémistes ont pris possession. L'exportation illicite des pièces d'antiquités constitue la principale source des revenus après la vente de pétrole pour les fanatiques de Daech. La contrebande de pièces de valeur culturelle et historique continuent de traverser quotidiennement les frontières de Syrie pour se retrouver dans les collections privées en Europe, aux Etats-Unis et dans les pays du Golfe. Des actes de vandalisme commis par Daech ont laissé en cendre plusieurs parties du musée de Mossoul dont ses objets de valeur ont été vendus en contrebande. Par ailleurs, les barbares ont fait sauter la bibliothèque centrale, détruisant environ 10.000 ouvrages anciens de philosophie, histoire et culture. Le Conseil international des musées a publié les Listes rouges des biens culturels syriens et irakiens en péril illustrant les catégories ou types d'objets culturels qui sont les plus susceptibles d'être achetés et vendus illégalement, dont des fresques, des mosaïques et des pièces de monnaies. D'après le directeur des antiquités et des musées de Syrie Maamoun Abdulkarim, les terroristes de Daech ont déjà pillé des milliers de reliques anciennes. Soit 2.000 objets confisqués en Turquie, 300 autres ont été restitués par la Jordanie, 90 par le Liban et plus de 6.500 ont été rapportés par les autorités syriennes à l'intérieur du pays. Aujourd'hui, ces pièces antiques ont été surnommées les antiquités de sang. A l'image des diamants de sang, marchandises vendues par les groupes armés pour financer les conflits en Afrique. En fin il faut noter que Le trafic illégal des objets antiques fait partie de son fonctionnement, c'est l'une des sources principales de son financement.