Algérie

Daech réunit les monarchies



Daech réunit les monarchies
L'Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar qui forment le Conseil de coopération du Golfe, mettent, face aux menaces (terrorisme, chute du prix du baril etc.), leurs querelles en sourdine. Réunis hier à Doha, pour leur sommet annuel, après une crise qui a duré neuf mois avec le Qatar, les dirigeants des six monarchies pétrolières ont, en sus de la menace de Daech et du prix du baril de pétrole qui s'effondre, examiné la situation en Irak, en Syrie et au Yémen. « Le simple fait que cette réunion ait lieu et que les dirigeants du Golfe se retrouvent à la même table est en soi déjà un succès », estiment les gens du Golfe désireux de tourner la page de la crise, qui a éclaté en mars avec le rappel des ambassadeurs saoudien, émirati et bahreïni en poste à Doha. Une première depuis la création du CCG en 1981. Ryad, Abou Dhabi et Manama ont accusé, alors, Doha, de déstabiliser la région par son soutien aux Frères musulmans, notamment en Egypte, et d'accorder l'asile à des opposants islamistes hostiles à leurs régimes. Depuis, Doha a consenti un geste symbolique en expulsant une poignée de Frères musulmans ; une réconciliation a été scellée en novembre et les trois ambassadeurs ont rejoint leur poste. Principal moteur de cette réconciliation : les enjeux de la région (les conflits en Irak, en Syrie et au Yémen, le danger représenté par les groupes djihadistes pour leur propre sécurité). Comme la plupart des membres du CCG font partie de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, ils ont discuté, hier, des moyens à mettre en ?uvre, d'une plus grande coopération en matière de commandement militaire, d'activités navales et de force de police conjointe. Selon le secrétariat du CCG, ils ont passé en revue les progrès réalisés dans la mise en ?uvre de plusieurs accords dans le domaine du contre-terrorisme et abordé la chute du cours du pétrole qui représente 90% de leurs recettes publiques. La baisse de 40%, depuis juin, pourrait se solder par une perte de300 milliards de dollars cette année.




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