Algérie

Daech dos au mur



Daech dos au mur
Les opérations menées dans les deux pays ont contraint les terroristes de Daech de reculer sur plusieurs fronts. L'armée syrienne a pu reprendre la ville de Tabqa, dans la province de Raqa (nord) où elle est entrée, hier, pour la première fois depuis près de deux ans dans cette province. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les forces du régime sont désormais à 40 km du Lac Assad, au sud-ouest de Tabqa. Cette dernière, aux mains de Daech depuis 2014, est située à environ 50 km à l'est de la ville de Raqa, chef-lieu de la province du même nom et principal fief du groupe terroriste en Syrie. Depuis le début, jeudi dernier, de l'opération, les forces du régime ont avancé de quelque 20 kilomètres, tuant 17 terroristes et perdant neuf combattants, selon l'OSDH. En Irak, des avions américains ont mené des sorties de combat à partir du porte-avions Harry-Truman croisant en Méditerranée, en soutien aux opérations de la coalition internationale.Ces opérations ont permis de couper les dernières lignes d'approvisionnement des terroristes. Les forces irakiennes ont d'autre part enregistré des progrès vendredi dernier dans leur offensive à Fallouja en entrant dans un nouveau quartier du sud de cette ville. Par ailleurs, l'ONU sollicitera aujourd'hui le feu-vert de la Syrie pour pouvoir larguer de l'aide humanitaire aux centaines de milliers de personnes assiégées dans le pays. Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, Stephen O'Brien, a affirmé, lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, que cette autorisation du régime de Damas était nécessaire pour fournir par voie aérienne nourriture et médicaments aux personnes assiégées, victimes d'une guerre civile qui ravage le pays depuis cinq ans. Près de 600.000 personnes, selon l'ONU, vivent dans 19 zones ou localités encerclées par les belligérants et près de quatre millions dans des zones difficiles d'accès. Nombre d'entre eux souffrent de malnutrition. L'envoyé spécial adjoint de l'ONU pour la Syrie a affirmé jeudi dernier à Genève que les largages d'aides n'étaient pas « imminents » vu la complexité de l'opération et la nécessité d'avoir le feu vert du gouvernement syrien.La difficulté des largages est d'autant plus grande que le ciel est encombré par les avions russes, syriens et de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. D'après le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, il faudra recourir à des hélicoptères pour transporter cette aide. « Dans les zones urbaines, les largages par avion ne sont pas envisageables. Chaque hélicoptère transporterait environ trois tonnes et devrait atterrir pour décharger », a-t-il ajouté.


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