Algérie

D'une valeur de 5 millions de dollars



D'une valeur de 5 millions de dollars
Un accord portant projet de développement des industries de transformation dans le domaine de l'aquaculture a été signé avant-hier à Alger entre le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et l'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).Financé par la partie coréenne avec une enveloppe de près de 5 millions de dollars, le projet vise à garantir le développement durable des industries liées à l'aquaculture, le transfert de l'expérience coréenne aux opérateurs algériens et la mise en place d'un plan marketing pour les produits du secteur. Le Secrétaire général du ministère de la Pêche, Mustapha Lagha a salué les résultats positifs des précédents projets conjoints entre les deux pays notamment la campagne d'évaluation de la richesse halieutique en Algérie à travers le navire scientifique relevant du ministère. M. Lagha a rappelé, dans une déclaration à l'APS, les deux projets de culture de la crevette dans l'eau de mer à El-Marsa (Oran) et à Hassi Ben Abdallah (Ouargla) qui concernent la culture de la crevette dans l'eau douce. Les deux projets ont permis, selon lui, d'améliorer les techniques de la pisciculture tant en mer que dans le cadre de la pêche continentale avec la participation du Centre national de recherche et de développement de la pisciculture. Pour sa part, le représentant de la KOICA en Algérie, M. Chon Gyoung Shik a fait savoir que le projet, objet de l'accord (2014-2017), permettra aux cadres algériens du ministère, pêcheurs et investisseurs privés de tirer profit de l'expérience coréenne en matière d'aquaculture. M. Gyong a précisé que 38 experts seront envoyés par la Corée pour mener une action conjointe avec le ministère dans le cadre de ce programme en plus de l'organisation de sessions de formations au profit de 60 cadres, chercheurs et opérateurs algériens. La partie coréenne devra accompagner l'industrie d'aquaculture à travers des investissements notamment à Skikda et Ouargla en tenant compte des projets pilotes réalisés par les deux partenaires. "La pêche est une activité limitée du fait de la raréfaction à l'avenir de la richesse halieutique. C'est pour cette raison que nous avons jugé utile de s'orienter vers l'aquaculture dans l'eau douce et l'eau de mer pour éviter un e dépendance absolue de la pêche", a-t-il expliqué.




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