Algérie

D'un bout à l'autre



D'un bout à l'autre
En mars dernier, Nicolas Sarkozy a passé sous silence la commémoration du 50e anniversaire des Accords d'Evian. Attitude aisément révisionniste, au moment où la Licra and Co avait vomi ses incantations sous forme d'une conférence «La tragédie des harkis: un crime contre l'humanité», relayée ensuite par l'association «Jeune pied noir», puis enfin un article de Bernard Coll, issu de la même association, titré «50 ans après les Accords d'Evian : un silence d'Etat pour masquer un crime d'Etat» et publié par The Huffington Post.
Aussi, en souvenir des promesses faites aux harkis par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle 2007 : «Si je suis élu président de la République, je vais reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des harkis et d'autres milliers de musulmans français». On peut aisément conclure que cette décision n'est pas fortuite. Ainsi, si la «reconnaissance officielle de la responsabilité de la France» devait se faire, elle devrait l'être en faveur des Algériens, soit ceux qui ont payé le lourd tribut du colonialisme, et non envers leurs anciens dominateurs. Et pourtant, la même rhétorique se retrouve aujourd'hui dans les discours officiels français. Récente sortie fracassante de Gérard Longuet (ex-ministre sous Sarkozy), serment d'honneur de François Hollande envers les sionistes en leur assurant que leur protection fait partie des causes nationales et ce, en réponse aux centaines de manifestants qui sont descendus mercredi dernier dans la rue à Paris pour dire leur «indignation» de la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en France et rappeler au gouvernement et au président Hollande «l'obligation de reconnaître un Etat palestinien. Dans ce sens, le «boss» sioniste a affirmé mercredi à Toulouse que la France était déterminée à «combattre sans relâche l'antisémitisme» et à «le pourchasser partout», ajoutant que «c'est une cause nationale», lors de la cérémonie d'hommage aux victimes de Mohamed Merah, au collège-lycée Ohr Torah. «Les Juifs de France doivent savoir que la République met tout en 'uvre pour les protéger. La garantie de leur sécurité est une cause nationale. Elle n'est pas l'affaire des Juifs mais celle des Français dans leur ensemble», a déclaré le chef de l'Etat. «Je veux rappeler devant vous la détermination de la République française à combattre l'antisémitisme. Il sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. Il sera pourchassé partout», a-t-il dit. Ainsi, on revient au même principe sarkozien : la protection des bourreaux contre leurs victimes. Hollande ne devrait-il pas réfléchir sur la protection des non-sionistes de tous bords contre ces organisations terroristes sionistes telles que la Licra, le Betar, et le tout sous la coupe du Crif, ou, à l'image de son prédécesseur, manifester sa repentance à l'égard des harkis et oublier ceux qui la méritent.


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