On a toujours su que les routes ont été le moyen privilégié pour désenclaver des régions et leur redonner vie, même quand elles sont relativement éloignées des grands centres.
La wilaya de Blida, de par son relief et sa position géographique comprenant les monts de l'Atlas blidéen, compte plusieurs localités riches par leurs potentialités agricoles mais difficilement accessibles. Durant la décennie 90, plusieurs habitants ont fui leur région et stoppé toutes les velléités de développement. Mais, avec le retour de la stabilité, les autorités concernées ont programmé plusieurs opérations tendant à faciliter l'accès à ces zones et, de là, inciter ceux qui sont déjà sur place à y demeurer et ceux qui avaient été contraints de fuir de retourner vers leurs terres pour les travailler et contribuer à la relance du développement de ces zones déshéritées. Au cours des récentes tournées de travail, le wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, s'est engagé à redonner à ces régions les moyens pour sortir de l'état dans lequel elles sont. Ainsi, à Djebabra, dans la daïra de Meftah, plusieurs hameaux, dont El Amarchia, ont bénéficié d'un programme d'aménagement et de revêtement du chemin qui relie cette localité à la route de Meftah. D'autres opérations similaires ont été menées et permis de relier plusieurs douars enclavés à la route et au chef-lieu de commune, facilitant ainsi le déplacement des personnes, surtout les écoliers qui rencontraient des difficultés pour rejoindre leurs établissements scolaires, sans oublier le transport des produits agricoles vers les marchés de Meftah, Larba et même celui de gros de Bougara. A Sohane, ce sont encore plusieurs routes qui sont programmées soit pour être réhabilitées, soit pour une ouverture nouvelle et qui relieront la RN 8 à la RN 8D sur plusieurs kilomètres ou encore M'Ziane à Gharbo sur plus de 13 km, afin de permettre le retour progressif des habitants, surtout quand ces routes seront bitumées et facilement carrossables. La wilaya a aussi voulu intervenir au niveau de la commune de Hammam Melouane, plus exactement à Megtaâ Lazreg qui sera relié sur une distance de plus de 7 km à Sidi Serhane, dans la commune de Bouinan, désenclavant ainsi plusieurs douars dont les habitants rencontrent des difficultés à rejoindre les agglomérations les plus proches. Toujours dans le cadre du désenclavement, la wilaya de Blida a prévu la réalisation de deux ouvrages d'art qui enjamberont la commune de Bouarfa au niveau de la cité Driouche et l'autre au niveau de Sidi El Kébir, ce qui facilitera le déplacement des citoyens, surtout les écoliers qui trouvent des difficultés en période de crue. Pour tous ces projets, le wali de Blida a annoncé l'engagement de plus de 120 milliards de centimes qui étaient gelés depuis plus de sept années et qui proviennent de restes à réaliser du plan quinquennal précédent. Il convient de souligner que le problème des infrastructures routières ne se pose uniquement aux contrées les plus reculées. Au chef-lieu de wilaya, il n'y a pas un jour de la semaine où les automobilistes ne sont pas pris dans un embouteillage et surtout au niveau des principales artères. De l'avis de nombreux citoyens, cette situation est due à l'absence d'un véritable plan de circulation qui lui fait défaut. Pourtant, l'étude du projet de remise en service des feux tricolores au niveau des carrefours a été engagé voilà plus de quatre années, mais, à ce jour, rien n'est fait. Au regard de cette situation, on se demande si la ville des Roses est en mesure d'accueillir des institutions à caractère régional. Pourtant c'est ce qui se passe, avec l'implantation de directions régionales telles celles du commerce, de la douane, de Naftal, alors que toutes ces structures auraient pu être installées au niveau d'autres localités. Au vu du nombre important de voitures circulant en ville et de l'état des routes, il est parfois difficile d'emprunter certaines artères même à pied. Ainsi, bon nombre d'automobilistes disent ne pas comprendre l'intérêt de fermer à la circulation les rues Tchalabi et celle donnant sur la cite Ramoul, traversées par la voie ferrée, ce qui provoque tout au long des journées des embouteillages à hauteur de la cour de justice en raison du flux de voitures venant du boulevard Mohamed Boudiaf ou allant vers le quartier Ramoul ou encore vers le quartier Ben Boulaïd. D'ailleurs, au niveau de ce dernier, il arrive qu'à hauteur du carrefour qui dessert la zone industrielle et mène vers la gare routière et la trémie qui ouvre la voie sur Alger, des voitures sont bloquées et ce, pendant un bon moment. Avec la réalisation des futurs édifices de la douane et des services des impôts dont l'implantation donne sur la route du 11-Décembre 1960, certains avis estiment que le choix d'implantation des deux administrations aurait pu se faire ailleurs surtout qu'il existe à quelques mètres un parc de l'administration de la santé qui offre plus de possibilité et permettra indirectement à la clinique Hassiba Ben Bouali de s'étendre en réalisant de nouvelles salles de soins pour les enfants cancéreux vivant actuellement à l'étroit. Il convient de souligner que le problème de la circulation routière demeure un fardeau pour les responsables locaux. Ainsi, au niveau de Zabana, les automobilistes venant de La Chiffa ou du centre de Blida rencontrent d'énormes difficultés au niveau du carrefour qui relie le centre portant le nom du chahid au CHU Frantz Fanon, en raison du flux des automobiles se dirigeant vers l'établissement hospitalier sans parler de ceux qui doivent rejoindre leur domicile ou leur travail. A ce propos on a appris que le projet reliant le CHU à l'autoroute est- Ouest et dont les études sont prêtent apportera la solution souhaitée surtout que plusieurs unités de soins, dont le service des urgences qui sera opérationnel prochainement.
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Posté Le : 17/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B M
Source : www.lnr-dz.com