En application des directives du wali d'Oran, les services de la commune, en étroite collaboration avec les services de sécurité et de la direction du commerce, ont lancé une vaste opération visant à libérer les espaces publics squattés par les revendeurs de matériaux de construction. Selon les services de la wilaya, d'importantes quantités de matériaux de construction ont été saisies et dirigées vers le chantier de construction d'une mosquée à Aïn El Turck. Les mêmes sources indiquent que des mesures coercitives ont été prises à l'encontre des commerçants contrevenants.Le phénomène du squat des trottoirs, qui défigure les paysages des quatre municipalités de la daïra d'Aïn El Turck, semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées, au fil du temps, notamment dans le chef-lieu où des riverains ne cessent de dénoncer les contraintes et autres désagréments occasionnés par cette transgression perpétrée au vu et au su de tout un chacun.
Celle-ci a, également, pris de l'ampleur dans la commune d'Aïn El Turck, notons-le, sur la route parallèle à la double voie où des commerces versés dans la vente de matériaux de construction se sont accaparé de grands espaces sur la voie publique pour étaler leurs marchandises et ce, au point d'entraver ainsi la circulation routière et piétonnière.
Cette infraction aux règles élémentaires, en vigueur, qui est à l'origine d'un éventail de désagréments, sur le cadre de vie de la population, d'une part, et sur la dégradation de l'environnement, d'autre part, a suscité la réaction du wali.
En effet, une instruction visant à l'éradication du squat illicite des trottoirs par des établissements de commerce, notamment les cafétérias et les restaurants, a été notifiée par le wali d'Oran et adressée aux responsables des quatre communes côtières que compte la contrée d'Aïn El Turck.
Selon une source proche de la wilaya, il s'agit de procéder à une régularisation à travers une taxe autorisant toute activité commerciale, seulement dans le cas d'une extension conformément aux normes. Cette taxe de concession est, en fait, destinée à renflouer les caisses des communes en vue de leur autofinancement. L'action vise plus particulièrement à assainir les paysages des zones stratégiques essaimées à travers les communes en question, transformées en territoire conquis, par certains contrevenants, notamment dans le chef-lieu où cette transgression est flagrante et ce, à travers l'occupation des trottoirs et de la voie publique par un éventail d'activités commerciales.
Il importe de rappeler, dans ce contexte, qu'une opération visant à annihiler le squat des trottoirs et des espaces publics ainsi que le commerce informel a été menée auparavant dans les communes de la daïra. Cette action a permis la récupération de grands espaces publics et l'assainissement des trottoirs des boulevards, qui étaient squattés par les revendeurs informels.
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Posté Le : 08/10/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D B
Source : www.lequotidien-oran.com