La wilaya de Blida enregistre en moyenne 550 millions de mètres cubes d'eau dans son réseau hydrographique, dont plus de la moitié peut être mobilisée.
Pour le moment, elle dispose d'un grand barrage, El Moustakbel, d'une capacité de 180 millions de mètres cubes, dont 69 millions proviennent des déviations de La Chiffa. Les eaux de ce barrage sont destinées à l'irrigation d'une surface agricole de 14 000 ha, ainsi que pour le renforcement de l'alimentation de la capitale en eau potable. S'agissant des sources d'eau, on en dénombre six, pour une capacité mobilisable de 14 millions de m3/an. Aussi, des projets sont lancés pour mobiliser ces eaux, notamment à Magtaâ Lazreg (Hammam Melouane) et Amroussa (Bouinan). La station de captage des eaux de Magtaâ Lazreg offre une capacité de 600l/s, soit 50 000 m3/j, pour alimenter la nouvelle ville de Bouinan, Hammam Melouane et Bougara. Amroussa devra abriter une retenue collinaire d'une capacité de 300 000 m3/an destinée à l'irrigation. D'autre part, le projet d'une station d'épuration des eaux de Magtaâ Lezrag a été lancé. De même, il est mobilisé à partir des cours d'eau de Mazafran et de Oued El Harrach, une capacité de 71 millions de m3 d'eau, dont une grande partie sera renvoyée sur le territoire de la wilaya pour l'irrigation de 11 000 ha dans la partie centre. La partie est, dont Meftah, est irriguée à partir des eaux du barrage El Hamiz. Pour la mobilisation des eaux en profondeur, la wilaya dispose de 178 forages pour l'AEP et 2000 pour l'irrigation. En plus des châteaux d'eau existants pour le stockage, la wilaya a lancé trois autres projets de 1000 m3, situés à Boufarik, Beni Tamou et Guergour et trois autres de 500 m3, à Ouled Hmidane (El Affroun), Haouch Gros et Bendella (Boufarik). A une question liée aux risques de pollution de la nappe d'eau, le directeur de l'hydraulique de la wilaya, Saâdi Amar, a déclaré que la réalisation de ces projets devrait permettre de faire remonter le niveau de la nappe et de limiter les risques de pollution. Ceci étant, il est, plus que jamais, nécessaire de favoriser la lutte contre les fuites et le gaspillage pour rationaliser la consommation de l'eau. Malheureusement, certains citoyens continuent à piquer de l'eau, notamment de gros consommateurs et des propriétaires de piscines. A Blida, avance-t-on, sur 100 litres consommées en moyenne, 40 seulement sont facturées.
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Posté Le : 29/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Brahim B.
Source : www.elwatan.com