Algérie

D'ici et d'ailleurs : Nouvel an et sagesse musulmane



D'ici et d'ailleurs : Nouvel an et sagesse musulmane
Deux amies, l’une emboîtant le pas à ses 73 ans, l’autre plus jeune. La première «hadja», résidant à l’intérieur du pays, l’autre «zaâma» habite Alger. C’est au cours d’un travail en commun que les deux femmes ont tissé leur amitié. Par delà la distance.Elles sont en contact par téléphone pour les fêtes. Toutes les fêtes religieuses. Et c’est souvent l’aînée qui appelle sa cadette. La première est une femme résolument battante. Dame ! Elle a fait près de six ans de maquis durant la guerre de libération. Aujourd’hui, elle se consacre à l’écriture des pages de sa vie et celle de ses compagnons de lutte. Donc, la plus jeune se rapportant à la foi et au sens de la religion si profonds de sa vieille amie ne l’a pas appelée pour la nouvelle année. Les discours virulents de certaines personnes dans les rues d’Alger concernant les gens «qui fêtent bounani» l’ont dissuadée à contacter la vénérable hadja. Et puis, une semaine après le 1er janvier, cette dernière appelle sa jeune amie et lui présente ses vœux de bonne année. Confuse, celle-ci lui explique les faits tels qu’ils sont : religion, islam, la yadjouz, etc.Notre amie hadja, qui a de l’esprit, rit aux éclats, et, philosophe, déclare : «Ya benti, l’enfer est destiné à ceux et celles qui commettent de noirs desseins, les portes de la nouvelle année s’ouvrent pour tous les êtres humains et s’échanger les vœux en cette occasion ne contredise en rien la parole de Dieu. Alors meilleurs vœux !».


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