Algérie

D'ici et d'ailleurs : Les Issiwanes, femmes de Siwa



D'ici et d'ailleurs : Les Issiwanes, femmes de Siwa
L’oasis de Siwa  en Egypte  se situe  à l’endroit le plus oriental du peuplement berbère. Ses habitants, les Issiwanes  se répartissent  en neuf tribus descendant de la tribu berbère des Zanata. La femme Issiwane voit  son  univers limité par la demeure familiale et une  courte promenade sous l’œil vigilant  du père ou du frère. Vêtue comme toutes les femmes du monde berbère de vêtements aux couleurs vives, elle se lustre les cheveux à l’huile d’olive. Les femmes ont coutume de porter une bague en argent à chaque doigt à l’exception de l’index.Voilée du fameux « tarfottet » le haïk à la mode de Siwa , C’est un large tissu de coton à petits carreaux bleus et blancs, égayé de broderies de fils de soie rouge, jaune, orange et verte, dans lequel elles s’enveloppent pour sortir dans la rue sans oublier de placer un voile noir devant leur visage et quand l’une d’elles travaille au jardin, elle doit obligatoirement le déposer à l’entrée de celui-ci afin de signaler sa présence et d’éviter ainsi à tout homme de pénétrer dans cet espace.Comme dans toutes les sociétés conservatrices et traditionnelles elle  subit le poids  des traditions et des coutumes. De nos jours, la femme Issiwane ne peut conduite la charrette, moyen de locomotion usuel dans l’oasis et doit s’en remettre à son fils ou à quelque autre “homme de la famille” fut-il un enfant. Autre interdiction relevant des us et coutumes, elle ne peut pas non plus choisir le dessin des broderies du vêtement de mariage ni même celles  qu’elles reçoivent de leur belle-famille. Autrefois les filles se mariaient dès l’âge de douze ans. Les cérémonies du mariage étaient réalisées  toujours après la vente de la récolte des dattes et des olives pour payer les frais de la noce, alors que  le mariage n’était consommé que deux ans plus tard. En cas de veuvage, la femme appelée « gulah » était bannie de la vie de la communauté. Elle devait rester recluse, seule, pendant quarante jours sans se laver, se maquiller ou changer le vêtement blanc, couleur  de deuil. Après une année de réclusion, elle pouvait se remarier.


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