D'ici et d'ailleurs : La main de Dieu version féminine

Photo : Mahdi I. Elles sont sorties, elles aussi dans la rue pour manifester leur joie après la qualification de l'équipe nationale au Mondial 2010. Elles ont été aux côtés des supporters que sont leurs amis, fils et frères et ont cassé la cagnotte pour beaucoup d'entre elles pour acheter le jogging et autres accessoires aux couleurs algériennes. Ainsi en est-il de Nazly, mère au foyer, dont le fils de 8ans, Sid Ali avait envie de s'habiller comme tous les petits garçons de sa cité. Même le bébé de la maison Aziz, 9 mois a eu sa part : un bandeau et une écharpe. A quelques kilomètres de chez Nazly, dans le petit hameau des Ouled Bensah (W. Tipasa), Faiza collégienne de 13 ans , dans son fauteuil roulant en même temps que sa maman Atika ont pleuré et versé de véritables larmes lorsque les Egyptiens ont marqué au Caire les buts. Dans l'attente du match barrage, durant les quatre jours, la fille et la mère n'ont pas caché leur angoisse à  leur entourage et aux amis et ont imploré Dieu, émis des vœux pour que l'Algérie aille en Afrique du Sud. La nature des serments reste dans le secret de leur cœur. Que dire de Chahra, maman de trois enfants qui depuis la première minute du match n'a pas cessé de faire des prières à  deux «rakaâte» jusqu'à la fin de la rencontre en faveur des Verts.Mounia, n'a pas suivi le match en direct tant son appréhension était grande. Elle regardait d'autres chaînes de télévision étrangères mais elle tendait l'oreille quand même vers le commentateur du match, ne pouvant calmer ses appréhensions.Zakia elle, a eu une sorte d'apaisement, dans le cœur et qui l'a envahi ce qui lui fait augurer la victoire des Verts. Les deux rakaâte de «Qyam el leil» étaient incontournables pour la promesse faite à  Dieu.