D'ici et d'ailleurs : La belle et la bête

Dans les arcanes de la mémoire se trame la plus belle histoire de la femme. Tantôt fille, tantôt mère, tantôt sœur, elle nous campe les plus beaux rôles sur lesquels on s'appuie pour aimer la vie. Dans sa tendre jeunesse, elle prend peine à  devenir fée en satin blanc, histoire de galvaniser les esprits et faire à  partir d'un rêve une réalité à  distinguer entre la belle et la bête. Aujourd'hui, dans l'euphorie des grands jours, elle nous revient toujours pleine de mystères à  dévoiler sur une force qu'elle puise dans sa féminité. Elle est reine, trônant sur le plus vieil empire du monde, ou encore femme d'Etat forçant le destin dans une société misogyne. Dans cette  très longue liste de trophées elle force l'admiration pour faire de l'espace un lieu de convivialité avec son égal l'homme. Désormais, dans le  langage courant, le masculin et le féminin se croisent dans l'étude syntaxique du discernement.  A en croire la réalité des choses dans les établissements scolaires, la mixité est devenue obsolète pour distinguer les deux sexes. Heureux qui comme notre nation à  avoir eu de brillantes lauréates pour confirmer que la science et le savoir en général sont asexués. Elles seront nombreuses à  nous faire rappeler que le 8 mars passe par la célébration de la femme qui a obtenu par la force ce qu'elle a déjà concédé par le sentiment. A quelques encablures de  cette grande manifestation, la femme algérienne nous revient cette semaine pour nous démontrer les grandes qualités dont elle dispose pour assurer un meilleur  avenir au pays. Cependant, beaucoup reste faire pour paver le chemin du sacre à  celle qui a soutenu l'enfant, ensuite l'homme au-delà de sa position post-natale. Encore  une fois, l'histoire se remet en marche pour dire que derrière chaque grand homme il y a une femme. Dans cette tendre partie se trouve le  centre de l'humanité ou encore le paradis promis.