D'ici et d'ailleurs : L'enfance mal vécue par les fillettes

Dans l'ancienne  société syrienne rurale la petite fille ne connaissait presque pas les jeux dans l'enfance. Dès cet âge elle était  appelée à  des responsabilités ménagères et domestiques. Elle passait de l'enfance à  l'âge adulte sans transition. Une fois adulte et mariée, elle était  la gardienne  du foyer et assurait la vie quotidienne de toute la famille.Puiser l'eau, aller chercher le bois sans le charrier sur le dos, préparer les repas, le leben, lait caillé au yaourt, et le beurre salé, sont des travaux de tous les jours. Elle est également responsable du bétail et  aide à  la construction de la maison .Et lorsque arrive le moment des repas, elle sert les hommes et ne peut s'alimenter en même temps que les enfants, qu'une fois ces messiers s'étant rassasiés.Une coutume commune à  nombre d'autres pays, notamment dans le Bassin Méditerranéen celle de rester debout face aux hommes assis. Élevée et éduquée avec le sens  de l'honneur qui lui assure respect et considération autant sous le toit familial que dans son foyer conjugal, il lui était interdit de parler aux hommes étrangers.La tradition rurale voulait que l'homme, voire le père et chef de famille recevait la plus grande pièce de la demeure et la plus ensoleillée. Si pour un premier temps les enfants, des deux sexes, logeaient avec leur mère, une fois grandis ils sont séparés. Un peu plus grands les garçons sont réunis en une même salle avec les grands frères et les cousins quant aux fillettes, elles partageaient la chambre de la mère ou de la grand'mère jusqu'au jour de leur mariage.