Algérie

D'ici et d'ailleurs : Ces rurales converties au travail à l'usine



D'ici et d'ailleurs : Ces rurales converties au travail à l'usine
Toute leur vie, ou presque ,elles ont été au contact du travail des champs, du bétail et de tâches les mettant face à  face à  de dures besognes, sans oublier les tâches domestiques. Elles ont voulu fuir tout cela. Un jour, un des leurs a ouvert une usine dans une ville du littoral. L'aubaine. Elles ont commencé une à  une à  rejoindre la  petite entreprise de produits laitiers.Timidement au début, les paysans n'envoient pas leurs filles et femmes à  l'usine. «Les qu'en dira-t-on» sont allés bon train.Puis, le salaire mensuel leur permettant de s'autofinancer, devenir autonomes des maris, pères et frères a effacé  les tabous.Ces femmes travaillent à  la chaîne de 7 heures du matin à  17 heures et ont une journée de relâche pour se reposer.Un salaire de 10.200 Dinars, une pause d'une demie heure pour le repas de midi, dix heures pour faire tourner l'entreprise, les 200 femmes environ ont toutes, sans exception, tourné le dos à  leur ancienne existence pour prendre chemin de l'usine.Elles restent silencieuses sur leurs regrets et ne se lamentent guère sur une activité qui ne laisse guère le temps …de vivre.Elles étaient soumises à  une existence  régentée par le patriarcat, elles sont obéissantes à  un administrateur.La différence reste la  paie de chaque fin du mois et les petites compensations que la direction leur octroie. Sinon, leur vie n'a pas changé.


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