Des assemblées générales ont été organisées par les bureaux du CLA pour «discuter des formes d'action à mener à l'avenir».Le Conseil des lycées algériens (CLA) a organisé, hier, une journée de protestation dans des établissements scolaires. Cette action a été un «succès», se réjouit le porte-parole du syndicat, Idir Achour. Le taux de suivi est variable d'une région à une autre, le syndicat étant présent principalement dans le secondaire et dans des wilayas du centre du pays. «A Alger, où nous disposons de la plus grande représentation, le taux de suivi dépasse les 80%.Pour s'en convaincre, il faut faire un tour dans les lycées d'Alger-Centre», estime le porte-parole. Le CLA, qui a appelé les autres secteurs à se joindre à son action d'une journée, affirme compter de nouvelles adhésions dans ses rangs. «On est content de la mobilisation au niveau de tout le secteur. On est fier de l'adhésion d'enseignants dans au moins cinq nouvelles wilayas telles que Tissemsilt, Aïn Témouchent, Sétif.Nous avons reçu, à l'occasion de cette journée, des messages de soutien et de solidarité de la part de sections syndicales d'autres secteurs tels que les finances, les communes, les corps communs. Ils nous ont exprimé leur solidarité et on a convenu de se rencontrer pour engager des actions communes», précise M. Achour.Le CLA, qui a refusé de signer avec les autres syndicats la charte d'éthique proposée par le ministère de l'Education nationale, maintient ses revendications «de deux types, adressées aux gouvernement et à tutelle». Le syndicat, qui dénonce dans sa plateforme de revendications la dégradation du pouvoir d'achat des fonctionnaires, s'est prononcé pour l'instauration d'un observatoire national autonome pour le contrôle du pouvoir d'achat et la valorisation du point indiciaire en fonction de la réalité des prix.Tout en s'exprimant contre la remise en cause par les pouvoirs publics des différentes formules de retraites, le CLA maintient sa revendication d'une une retraite «à 100% et après 25 ans de service effectif». Dans la seconde catégorie des revendications adressées au ministère de tutelle, le syndicat dénonce «l'induction en erreur» des travailleurs du secteur sur le nombre de postes de promotion avancés par la tutelle et qui «ne sont en fait que de la poudre aux yeux».Il s'exprime pour la promotion automatique qui «réglera définitivement ce problème et garantira la stabilité dans le secteur de l'éducation nationale». Le CLA, qui réclame la concrétisation des promesses cosignées dans le PV du 7 mars 2015, a affirmé vouloir, par son action, dénoncer la précarisation de l'emploi et a exigé l'intégration de tous les enseignants contractuels et la réintégration de ceux qui sont suspendus depuis 2013. Le syndicat a, par ailleurs, exigé la réintégration à son poste du secrétaire général de son syndicat à Saïda «licencié abusivement».Des assemblées générales ont été organisées par les bureaux du CLA pour «discuter des formes d'action à mener à l'avenir». Des actions plus radicales, à savoir deux ou trois jours par semaine ou une journée renouvelable chaque semaine, pourraient être retenues. «Les actions à mener à l'avenir dépendent de la réponse des pouvoirs publics. Ces actions seront décidées lors de notre prochain conseil national dont la date n'est pas encore arrêtée. La réunion pourrait intervenir au plus tard la première semaine des vacances», signale M. Achour.
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Posté Le : 19/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com