Algérie

D'assassins Creed aux blagues du bled ...



D'assassins Creed aux blagues du bled ...
Demandez lui la lune'il vous la dessinera dans un album coloré. Djillali Defali, enfant de Bordeaux et de Mostaganem est déjà sur la planète mars question célébrité. En effet, le bougre culmine à quelques seize millions d'exemplaires vendus avec le jeu vidéo «Assassin creed». Les geeks du monde entier lui vouent une adulation telle qu'ils débarquent dans les conventions bédé habillés en Altaïr et Ezio, personnages cultes de ce jeu vidéo incontournable pour les amateurs du genre.
Tout le monde sait qu'«Assassins Creed» a fait le tour du monde à travers la société canadienne Ubisoft sur un scénario de Corey, avec les dessins de Defali, en premier lieu, et quatre cent personnes pour développer ce jeu devenu mythique avec le temps ; puisque évoquant un mix entre la secte des assassins, quelques références aux templiers et même aux samouraïs. Mais Djillali Defali c'est aussi une palette irisée dans les styles les plus divers. L'aventure «Assassins Creeds» laisse aussi la part belle à quelques belles planches du genre. Aujourd'hui, il a repris depuis quelques mois le chemin du crayon pour nous livrer deux épisodes en bande dessinée. La première sort en 2009, ce sera des strips sur la genèse de ce personnage sous le titre «Assassin Creed, Desmond» paru aux éditions, les Deux Royaumes sur un scénario de l'ami de toujours Eric Corbeyran qui a signé «Le chant des Stryges», «XIII Mystery». Le numéro deux verra le jour en 2010 sous le titre «Assassin Creed, Aquilus», le tout, déroulant une histoire contemporaine, sous couvert d'espionnage et d'aventures scientifiques, avec des incursions dans le passé sur fonds de recherche d'un artefact mystérieux. Auteur prolifique, fortement amoureux du pays, Djillali Defali est un grand tendre qui rêve de produire, ici bas, quelques 'uvres maîtresses de sa formidable inspiration. Cet oiseau de proie, souvent ouvert au monde qui l'entoure niche souvent du côté de Mostaganem, terre de ses ancêtres, on le voit souvent acoquiné au milieu artistique, du côté des beaux-arts de Mosta, d'Oran ou des centres culturels de l'ouest, il déclenche l'hystérie des foules amatrices de bonnes bulles. En ce moment, il est en exposition au CCF de Tlemcen, après un passage dernièrement au CCF d'Oran. Mais le rêve de ce natif de Bordeaux, le 23 septembre 1972, est de réaliser une grande bédé historique sur les périodes, numides, romaines et berbères qui ont illustré notre histoire. Fervent amoureux de cinéma, il ne sera pas étonnant de le voir réaliser les affiches, story-boards et des scénarii de films algériens. On croit savoir d'ailleurs qu'il est en contact avec quelques boîtes de productions algériennes. Entre les 24 images secondes du cinéma et les 46 pages d'un album moyen de bédé, Defali reste ancré dans cette Algérie qu'il adore, au point ou l'on verra que ses prochains albums sont souvent conçus ici, lieu de ressourcement ultime, alors qu'il n'hésite pas à faire le tour du Monde, entre New-York ou Amsterdam, en passant par Montréal, juste pour des repérages de scènes. Maintenant, cet artiste reconnu dans la sphère mondiale de la bande dessinée a produit quelques 26 albums s'assurant les gloires d'un CV affolant dans les plus grandes maisons d'éditions comme Delcourt, Glénat, Les deux royaumes, Soleil, 12 Bis'. Dans un mode plus sympathique, Defali, produit un album en 2008 avec le dessinateur coloriste Raphaël Hédon qui portera le titre, «Les blagues du bled, salamalikoum», un album qui partira à quelques 12 000 exemplaires. Un joli hommage aux quartiers de Mosta, aux amours de jeunesse et à cet inimitable goût de nos pairs pour les blagues, même les plus improbables. Ce qui est fabuleux chez cet artiste fondamentalement attachant, c'est sa propension à s'adapter à toutes les demandes artistiques, il cherche en permanence, les traits nouveaux, la couleur qui fait la différence. Pour le moment, il est à dix pages de la fin sur une bande dessinée écrite par Azouz Begag sur le 8 mai 1945 à Sétif, qui paraîtra en principe vers le mois de mars 2012. Les projets se suivent et ne se ressemblent pas pour Djillali Defali qui se trouve toujours à portée de voix, ce ne sera pas en reste si une diffusion ou un projet d'albums se font dans les environs, avis aux amateurs de planches dessinées, le public conquis d'avance ne boudera pas les formidables graphismes de notre ami. En attendant, direction les plaines du Mazagran dans de nouvelles aventures sous le soleil de l'ouest, avec quelques projets de bédés qui lui feront encore une fois parcourir le monde, à travers ses dessins'Il ne nous reste plus qu'a lui souhaiter bonne route, ou préfère t-il'triq esslama !!!


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