D’anciennes pointures veulent réintégrer le FFS

Les futures élections en ligne de mire? Des tractations politiques sont en train d’être discrètement menées entre des responsables du FFS et d’anciens militants qui ont, soit quitté le parti, soit créé ou essayé de créer d’autres partis. Le plus en vue d’entre eux étant le pharmacien biologiste Saïd Khellil qui a assumé auparavant d’importantes fonctions au sein du parti de Hocine Aït Ahmed, avant d’en être le 1er secrétaire national, et qui a tenté de lancer son propre parti, le ‘Mouvement pour la Démocratie et la Citoyenneté’ (MDC). Outre Khellil, d’autres membres de ce parti qui, finalement, n’a pas été agréé car n’ayant jamais réussi à tenir son congrès, auraient également été approchés par des responsables du FFS, «en vue de leur réintégration». Les uns et les autres ont ainsi eu des rencontres informelles dans ce sens afin «d’aplanir leurs divergences tant organiques que politiques». Toujours selon nos sources, le président du FFS lui-même, Hocine Aït Ahmed, est intervenu pour récupérer un dissident, le Dr Rachid Halet, un politique averti qui a déjà assumé un poste de responsabilité au sein du FFS, du temps de la clandestinité. Il a également été élu dès le premier tour lors des élections législatives avortées. Il est vrai que le FFS était alors à son apogée. Saïd Khellil ayant même fait mordre la poussière, à Tizi-Ouzou, au candidat à la députation dans cette circonscription, le charismatique Dr Saïd Sadi, le leader du RCD. Devant cette défaite, Sadi devait avoir un mot malheureux qui lui colle toujours à la peau: «Ils se sont trompés de société», parlant des électeurs. Ces anciens militants seraient ainsi sur le point de reprendre du service dans leur ancienne formation politique. Selon toujours nos sources d’information, lors des diverses rencontres ayant eu lieu entre eux et les responsables du FFS, rencontres tenues dans le plus grand secret, le Dr Halet aurait joué un rôle des plus important dans le rapprochement des points de vue. Le retour au bercail de ces ex-militants, au parcours partisan exemplaire, pourrait aider le FFS à relancer efficacement ses activités; des activités, il est vrai, aujourd’hui au ralenti avec, notamment, des fédérations qui, jadis, furent très importantes et qui eurent leur heure de gloire, entre autres celles de Bejaïa, Tizi-Ouzou et Bouira et qui, aujourd’hui, donnent l’impression de tourner au ralenti. Les responsables du FFS semblent décidés à ouvrir une nouvelle page pour leur parti afin de faire de lui ce qu’il a toujours été, une force qui compte. M. Chabane