Algérie

D'abord des campagnes de sensibilisation Prélèvement d'organes



D'abord des campagnes de sensibilisation                                    Prélèvement d'organes
L'opération de prélèvement et de transplantation d'organes pour laquelle une agence nationale a été créée reste tributaire de campagnes de sensibilisation parmi les populations en vue de sauver des vies humaines et inculquer, au sein de la société, la culture du don dans ce domaine, constatent des spécialistes.
L'agence à la tête de laquelle une directrice a été nommée jeudi obéit aux dispositions d'un décret exécutif fixant ses missions dont la réalisation ne peut être facile qu'à travers l'implication des citoyens qui accepteraient de faire de dons de leurs organes.
"Il est indispensable que les spécialistes s'impliquent dans la sensibilisation des citoyens sur le don d'organes", avait indiqué M. Djamel Ould Abbès d'autant que "la loi et la religion l'autorisent" avait-il noté.
Le défunt Cheikh Hamani a été le premier à émettre une fetwa (avis religieux autorisé) sur la greffe des organes, rappelle-t-on. Soulignant que "le problème posé actuellement concernait l'obtention auprès du citoyen, de son vivant, d'une autorisation de transplantation de ses organes après le décès", le ministre avait expliqué que la mobilisation des secteurs de la santé, de la communication et des affaires religieuses reste "indispensable" pour "mener à bien un travail d'information et de sensibilisation", Selon le président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation, le Pr Tahar Rayane, le nombre de patients nécessitant une thérapeutique de substitution (dialyse et greffe) devrait atteindre 20.000 au cours des 5 prochaines années.
Ceci nécessite, selon lui, le développement des greffes et des prélèvements d'organes à partir de donneurs en mort encéphalique.
L'Agence nationale de prélèvement d'organes, opérationnelle depuis le mois d'avril dernier, consiste à réunir toutes les conditions pour le développement de l'activité de greffe d'organes en assurant la disponibilité des greffons au profit de tous les services de santé publics et libéraux.
L'agence est dotée de comités scientifique et de bioéthique, d'une banque de données et d'une banque d'organes pour réguler sa gestion.
Chaque donneur disposera d'une carte de greffe qu'il signera de son vivant.
"En cas de mort encéphalique, ses organes seront utilisés pour sauver un patient avec la possibilité de recourir à l'acceptation de la famille en cas de mort brusque d'une personne pour prélever ses organes".
Le Conseil d'administration de l'agence est formé de cadres des ministères concernés dont le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, d'un comité scientifique, de spécialistes et d'équipes correspondantes ainsi que de représentants d'associations.
L'opération de prélèvement et de transplantation d'organes pour laquelle une agence nationale a été créée reste tributaire de campagnes de sensibilisation parmi les populations en vue de sauver des vies humaines et inculquer, au sein de la société, la culture du don dans ce domaine, constatent des spécialistes.
L'agence à la tête de laquelle une directrice a été nommée jeudi obéit aux dispositions d'un décret exécutif fixant ses missions dont la réalisation ne peut être facile qu'à travers l'implication des citoyens qui accepteraient de faire de dons de leurs organes.
"Il est indispensable que les spécialistes s'impliquent dans la sensibilisation des citoyens sur le don d'organes", avait indiqué M. Djamel Ould Abbès d'autant que "la loi et la religion l'autorisent" avait-il noté.
Le défunt Cheikh Hamani a été le premier à émettre une fetwa (avis religieux autorisé) sur la greffe des organes, rappelle-t-on. Soulignant que "le problème posé actuellement concernait l'obtention auprès du citoyen, de son vivant, d'une autorisation de transplantation de ses organes après le décès", le ministre avait expliqué que la mobilisation des secteurs de la santé, de la communication et des affaires religieuses reste "indispensable" pour "mener à bien un travail d'information et de sensibilisation", Selon le président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation, le Pr Tahar Rayane, le nombre de patients nécessitant une thérapeutique de substitution (dialyse et greffe) devrait atteindre 20.000 au cours des 5 prochaines années.
Ceci nécessite, selon lui, le développement des greffes et des prélèvements d'organes à partir de donneurs en mort encéphalique.
L'Agence nationale de prélèvement d'organes, opérationnelle depuis le mois d'avril dernier, consiste à réunir toutes les conditions pour le développement de l'activité de greffe d'organes en assurant la disponibilité des greffons au profit de tous les services de santé publics et libéraux.
L'agence est dotée de comités scientifique et de bioéthique, d'une banque de données et d'une banque d'organes pour réguler sa gestion.
Chaque donneur disposera d'une carte de greffe qu'il signera de son vivant.
"En cas de mort encéphalique, ses organes seront utilisés pour sauver un patient avec la possibilité de recourir à l'acceptation de la famille en cas de mort brusque d'une personne pour prélever ses organes".
Le Conseil d'administration de l'agence est formé de cadres des ministères concernés dont le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, d'un comité scientifique, de spécialistes et d'équipes correspondantes ainsi que de représentants d'associations.


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